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Command & Conquer SAGA

Molock et Shadow: Les secrets du passé - Commentaires


Yury_300

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Molock et Shadow: SECRETS OF THE PAST

Chapitre 1 : Molock

Une nuit claire et tranquille, comme les autres… Sauf que ce ne fut pas le cas, pas pour les deux soldats du GDI qui couraient pour leur vie. Ils couraient, mais ils couraient à une allure folle, comme si un démon les avait effrayés. Malgré leur essoufflement, ils arrivaient à tenir la cadence pour ne pas se faire rattraper. Rattraper, oui, mais par qui… ou quoi ? C´est un mystère, que même eux ne peuvent élucider. Pour le moment, ils devaient courir pour leur vie. Il n´y avait pas de temps à perdre, c´était la vie ou la mort, ou pire encore…

Tout cela commença alors que les deux soldats étaient encore dans le groupe de débarquement de l´escouade Alpha du 33e escadron des Griffes d´Acier, chargé de chasser les fanatiques du nouveau culte Nod-Soviétique. En effet, depuis la Seconde Guerre du Tibérium, un nouveau groupuscule du Nod a fait apparition et mena la vie dure au GDI, dirigé par un mystérieux fanatique qui a ressorti une ombre jusqu´alors éteinte, celle du communiste soviétique. Personne ne savait qui il était, ni même comment il avait réussi à se créer une nouvelle branche au sein du Nod. La seule information possible que le GDI ait pu obtenir fut son nom de code, étrange comme le reste : MartinMB. Un nom de code certes étrange, qui ne veut rien dire dans les rangs du Nod ni même auprès de l´armée soviétique. Les renseignements du GDI avaient beau chercher l´origine de ce nom de code, et de son porteur, rien n´a été trouvé jusqu´à maintenant.

Le danger était donc là, un nouveau groupuscule Nod, qui tentait de ramener un vieux spectre du passé que tout le monde oublia et dont personne ne veut se rappeler. Cependant, les Griffes d´Acier ne voulait pas laisser les “ Soviet-Nod ” avoir la main mise sur la Confrérie, pas avec une brève victoire qui leur coûta beaucoup de ressources, tant matérielles qu´humaines. En effet, La 2e guerre du Tibérium avait son lot de mort dans chaque camp, bien que le Nod ait le plus de perte depuis la disparition de Kane, encore une fois. Alors que tout le monde croyait que la guerre se serait terminée avec la tête de Kane arraché à son corps et mis en trophée de chasse sur le Kodiak, Il ne n´en fut pas ainsi, non, vu que son corps disparut une fois de plus. Pourtant, Mc Neil, le héros de la guerre, s´était assuré de l´assassiner pour sauver Umagaan et le Tacitus. Mais même après pris le corps de Kane pour confirmer sa mort, au moment où il fut déposé dans le Kodiak, il se volatilisa sans laisser de trace. Un mystère après tant d´autres, et toujours aucunes réponses… Cela enrageait le commandement central du GDI, qui ne voulait plus se faire prendre une fois de plus par la Confrérie du Nod.

Revenons aux deux soldats, Cristóbal Suazo et Alberto Finschi Rivas, 2 braves recrues venant de la base aérienne GDI de Santiago, au Chili, la plus importante en Amérique du Sud. Elle était la base qui comptait les meilleurs orcas de transports en Amérique, au vu de la maitrise des chiliens sur la conception des hélicoptères, ce qui marqua l´attention du GDI pour la supériorité aérienne de leur armée, vitale pour gagner une guerre. Les deux recrues ainsi que leur escouade devait, en tant que 33e escadron, trouver des réponses sur le groupuscule Soviet-Nod. Le manque d´information était suspect, au vu des services de renseignements du GDI très développés qui fut capital pour la victoire de cette guerre mais qui n´arrivait jamais à trouver ne serait-ce qu´une information concernant les Soviet-Nod et leur dirigeant MartinMB. Il y avait 2 choix possibles : Le premier serait que des traitres au sein du GDI cacherait des informations afin de ne pas dévoiler les futurs plans du Nod, bien que cette idée ne soit pas réaliste au vu que le Nod avait perdu la guerre et que les vérifications des troupes et du personnel au sein du GDI étaient très strictes, voir même draconienne. Ce fut une critique apporté au GDI, bien que les Nations Unis pouvaient comprendre le raisonnement derrière cette vérification. Après tout, le Nod était spécialisé dans le sabotage et l´espionnage, ce qui pouvait susciter de l´inquiétude au sein du GDI. Dès lors, le GDI entreprit des actions rapidement pour ne plus se faire prendre par surprise par le Nod, et ainsi, assurer qu´aucun traître ne puisse infiltrer les rangs. Ce qui laissa un autre choix pour le manque d´information : Un mystérieux “ personnage ” qui devait s´assurer qu´aucune information ne puisse être filtrée au sein du GDI, quel que soit la méthode employée.

Ce personnage, ou même cette chose, dont personne ne sait de qui ou quoi elle s´agit, avait pour but d´éradiquer toute fuite d´informations vitales, incluant de faire disparaitre les soldats et les éclaireurs du GDI. Voilà à quoi était attribué le 33e escadron des Griffes d´Acier, chargé de trouver cette entité et trouver un moyen de l´éliminer, ou si possible, de le capturer vivant. On ne savait pas si c´était faisable, mais le GDI voulait des résultats concluants, et un autre échec. Cristóbal et Alberto en étaient conscients, comme tout le reste de leur escouade, le groupe Alpha, qui était envoyé en première ligne vers la dernière localisation de la disparition des unités d´éclaireurs, en Amérique du Nord. Ces éclaireurs avaient su trouver une chose avant de disparaitre, mais ils n´avaient pas réussi à pouvoir envoyer l´information au bon moment. Ce genre d´initiative fut recensé un peu partout sur la planète, ce qui releva de l´inquiétude pour le commandement central du GDI. Leur interrogation était sur le déplacement rapide de ces actions un peu partout dans le monde : Comment pouvait-on éradiquer autant d´unités d´éclaireurs aussi rapidement et être à l´autre bout de la planète quelques heures plus tard sans se faire repérer par les satellites ultrasophistiqués du GDI, qui était spécialisé dans ce domaine. Ils devaient chercher la source de ces mouvements qui glaçait le dos des supérieurs du GDI, car jamais on a pu observer un tel progrès technologique aussi avancé chez le Nod, et personne chez la Confrérie ne savait de quoi il s´agissait, ce qui voulait dire que ce groupuscule était autonome au sein de la Confrérie. Quoi qu´il puisse s´agit, cela devait s´arrêter impérativement pour le GDI.

Ainsi, Cristóbal et Alberto étaient prêts les 2, attendant patiemment d´arriver à leur destination. Pour se passer le temps, il discutait entre eux sur ce qui allait se passer plus tard :

Cristóbal : “ Mierda, j´ai quand même les boules, mec ! Si jamais on tombe sur un de ces foutus mutants… ”

Alberto : “ Arrête un peu de faire ta lopette ! T´as pas ramassé tes bolas (couilles) avant de partir ? On est des soldats, pas des poules mouillées ! ”

Cristóbal : “ Mouais, bah toutes ces conneries sur cette cosa (chose) me rassure pas du tout ! On parle de je ne sais quoi qui te chope, te tue et hop, te fait disparaitre sans laisser de traces ! ”

Al. : Puta de mierda ! (Putain de merde) Ressaisis-toi un peu, mon p´tit compañero ! (bonhomme) On est des soldats ! Combien de fois faut que je te le répète ? Dès qu´on trouve ce qui fait toutes ces conneries de merde, on va te lui péter sa gueule, tu vas voir comment ce sera amusant ! ”

Cristóbal ne préférait pas répondre sur ce que son compagnon d´armes venait de dire. Il est de nature calme et patient, bien que tout ce qui avait attrait de bizarre et effrayant lui foute un peu la chair de poule. Il a un côté superstitieux et crois sincèrement que le Tibérium est une malédiction de Dieu pour punir l´humanité de leur égarement contre la religion. Alberto n´était pas de ce genre-là, il était plutôt l´inverse de Cristóbal. De nature bagarreuse et intimidante, ce brave bougre voulait à tout prix briser le plus de crânes possibles auprès du Nod. Il ne croyait pas aux trucs superficiels, et ne pensait pas que le Tibérium soit le fruit du destin, comme l´affirmait Kane ou Cristóbal. Il pensait seulement que la météorite avait malencontreusement percuté la Terre, alors qu´elle aurait pu passer à côté et ne jamais venir sur Terre aussi. Il était allergique à tout ce qui touchait la religion, c´est pourquoi il rejoignait le GDI tout comme son ami Cristóbal. Les 2 étaient d´accord sur un point commun : Le Tibérium devait être éradiqué à tout prix de la Terre. Plus le Tibérium progressait sur Terre, plus la planète devenait de moins en moins habitable. Ce que le Nod affirme comme leur clé de leur rédemption, le GDI le voit plutôt comme un virus en train de détruire petit à petit l´écosystème mondial.

Alors qu´ils allaient reprendre la discussion, ils entendirent une parole émaner des haut-parleurs situés dans la soute de transport.

H-P : “ Attention ! Nous arrivons à la destination dans moins de 5 minutes ! Escouade Alpha, préparez-vous pour l´atterrissage !

Ils se levèrent de leur banc pour agripper les barres de métal au-dessus d´eux afin de ne pas ressentir trop de mouvements brusques. Ils étaient déjà armés, fusil d´assaut accroché à leur dos, casque les protégeant des radiations toxiques du Tibérium à la tête, leur armure qui offrent une protection supplémentaire contre les balles ennemis. L´orca s´apprêtait à atterrir proche de la métropole de Montréal, dans un boisé proche de la ville, situé aux alentours du Lac Louisa. Les moteurs du transport Orca vrombissaient dans l´air, afin d´effectuer la manœuvre d´atterrissage. Doucement, les rotors se déplaçaient à la verticale et le transport aérien commençaient à atterrir vers une surface plate, sans encombre qui gênerait le déploiement des troupes. Les autres escouades Béta, Charlie et Delta devraient arriver sous peu, il était donc de la responsabilité de l´escouade Alpha de faire une reconnaissance des lieux avant de confirmer la sécurisation du lieu.

L´escouade Alpha était constituée d´une dizaine de soldats, 2 VBT et une unité Wolverine. Le porteur Orca avait réussi son atterrissage, et ouvrit son sas pour laisser sortir les unités à l´intérieur. Lorsque Cristóbal et Alberto sortirent de l´Orca, ils découvrirent le Canada pour la première fois, tout comme le reste de l´escouade. Ils étaient fascinés de voir que la place n´était pas si affectés par le Tibérium, bien qu´il soit également possible que le Nod est pu le récolter pour financer l´une de ses bases cachées en Amérique du Nord. Après avoir sorti toutes les unités, le transport Orca se mit à redécoller pour rejoindre la base aérienne de Santiago, en passant par une base annexe aux États-Unis pour refaire le plein de kérosène. Tandis que l´escouade Alpha se mettait à observer les alentours, l´un d´entre eux, leur officier en charge, se mit à dicter les ordres.

Officier : “ Bon, messieurs ! On n´a pas de temps à perdre, nous devons faire une reconnaissance des environs avant que le reste des troupes arrivent ! On a au maximum une heure avant leur arrivée ! Cristóbal ! Alberto ! Vous 2, vous allez me faire une patrouille dans ce boisé pour signaler toute présence d´ennemi ! Je ne veux pas que les troupes du Nod soient alertés par notre arrivée, faites en sorte d´éliminer tous ceux qui peuvent être susceptible de signaler notre présence ! Essayez aussi de me chercher un champ de Tibérium, nous aurons bientôt la troupe Charlie qui arrivera avec un VCM pour établir un avant-poste dans cette région ! GO ! ”

Cristóbal et Alberto à l´unisson : “ Sí señor! ” (Oui monsieur !)

Les deux hommes se dirigèrent vers le boisé, laissant le reste de l´escouade Alpha faire un topo sur ce qui allait se passer après leur retour. Ce que l´escouade ce savait pas, c´est que pendant tout ce temps, “ l´entité ” mystérieuse qui s´était débarrassé des anciennes unités éclaireurs locales les avait observés. De ses deux yeux sanglants qui s´illuminaient dans la pénombre de la forêt, elle attendait avec joie l´arrivée de nouvelles “ viandes fraîches ”. Elle n´avait plus qu´à attendre que les 2 soldats arrivèrent vers elle pour commencer à jouer avec eux…

Tandis qu´ils pénétraient dans le boisé, Cristóbal ne put s´empêcher d´exprimer son inquiétude sur l´ordre que son supérieur lui avait ordonné.

Cristóbal : “ MIERDA ! Ils nous envoient tous les 2 seuls en esto (là-dedans) ? Mais il est loco (fou) ou quoi ?! ”

Al. : “ Tu peux me faire plaisir, et fermer TA GRANDE GUEULE ?! Sérieux, tu commences à me briser les bolas ! ”

Cristóbal : “ Tiens, c´est l´autre qui me dit si j´avais pas ramassé les miens avant le départ. En fait, Alberto, je me demande si tu te rends pas compte que notre jefe (chef) vient de nous envoyer à nuestra muerte (notre mort) !

Al. : “ ¿Y después? (Et alors ?) Combien de fois je vais te le répéter dans ta petite tête de con, ON EST DES SOLDATS ! SOL-DA-DOS (Soldats) ! On sait qu´on peut se faire tuer à n´importe quel moment, même ici ! Alors, ferme-là et suis-moi ! ”

Cristóbal : “ Eh oh, espérame ! (attends-moi) ”

Alors qu´Alberto prit un pas plus rapide, Cristóbal se mit à le rattraper jusqu´à ce qu´il entendit un bruit autour de lui. Inquiet, il s´arrêta pour observer d´où venait le bruit alors qu´Alberto se mettait à lui crier dessus.

Al. : ALLEZ, Cristóbal ! Vente ! (Amène-toi !)

Cristóbal reprit le pas de course, sans ignorer ce bruit malsain, dont il était certain de ne pas l´avoir imaginé. Ce qu´il ne doutait pas, c´est que ce n´était pas l´entité mystérieuse qui l´avait fait, mais un petit lièvre qui se mettait à fuir. Même les animaux fuyaient ce qui allait suivre…

L´entité, perchée sur une branche d´arbre, les yeux grands ouverts vers ses futures cibles, se mettait à ricaner tout doucement. Elle tendait son bras vers l´arrière de sa tête, là où elle pouvait rejoindre le menuki de son sabre. Tout doucement, elle se mettait à le retirer de son fourreau. Délicatement, elle se mettait en position d´attaque, attendant que les 2 pauvres victimes arrivent vers le lieu de prédilection. Cristóbal commença à s´essoufflait, tandis qu´Alberto ralentissait la cadence pour permettre à son camarade de le rejoindre sans trop être fatigué. Bien qu´une certaine animosité anime ces deux-là, ils ne restaient pas moins de très bons camarades qui se soutiendrait dans n´importe quel moment. Jusqu´à maintenant…

Au moment où ils atteignirent l´arbre où était perchée l´entité, masqué par la noirceur de la forêt en pleine nuit, elle sauta directement en bas de l´arbre. Sans se blesser, elle prit par surprise les 2 soldats, ne s´attendant pas à un tel événement.

Cristóbal : “ WOAH ! ”

Al. : Puta ! Enfin, c´est quoi ce bordel ? T´es qui, toi, pour avoir fait une chute de 10 mètres ?! ”

Les deux soldats se mettaient en position défensive, leur arme braquée vers l´entité. Doucement, l´entité se mettait à relever la tête pour observer qui avait le malheur de passer sur un de ses territoires. On pouvait voir une angoisse sur le visage des soldats, lorsqu´ils remarquèrent les yeux ensanglantés de la personne.

Inconnu : “ Aaaahhh ! Alors, on nous envoie des latinos ! Ben tin ! Ça me tentait de faire un barbecue mexicain à soir ! ”

Aucun des 2 soldats ne comprenaient ce que l´inconnu venait de dire, puisqu´il parlait une autre langue que l´anglais ou l´espagnol. Ils se jetaient un vite coup d´œil, et passèrent à l´offensive.

Cristóbal : HEY, YOU ! We are from the 33rd squadron of the Steel Talons. You are under arrested and you will follow us ! We´ll take you for interrogation ! NOW, MOVE ! ” (EH, TOI ! Nous sommes du 33e escadron des Griffes d´Acier. Tu es en état d´arrestation and tu vas nous suivre ! On t´amène pour interrogatoire ! MAINTENANT, BOUGE !)

Al. : “ Bien hecho, amigo ! (Bien joué, vieux !) ”

Hormis le fait que Cristóbal était parfaitement bilingue, cela n´avait aucun effet sur l´inconnu. En fait, cela lui faisait rire à grand éclat.

Inconnu : AHAHAHAHAHA ! Oh god, really ? Well, look at me now ! I´m so afraid of you guys ! Ouuuuuuuuuuh ! The evil GDI will take me to their base for “interrogation†! Please, let me LAUGH ! BWUHAHAHAHAHA ! (Oh mon dieu, vraiment ? Eh bien, regardez-moi maintenant ! Je suis tellement effrayé par vous deux ! Ooooooouuuuh ! Le méchant GDI va m´amener dans sa base pour “ interrogatoire ” ! S´il vous plait, laisez-moi RIRE !)

Il riait de plus en plus fort, les deux soldats étant perplexe devant la situation. Mais Cristóbal ne se laissa pas faire, et lui cria une bonne fois pour toute :

“ I´VE SAID, MOVE NOW ! ” (J´AI DIT, BOUGE MAINTENANT !)

“ Well, if you insist… ” (Bien, si tu insistes…)

L´inconnu, sabre à la main, se mit à trancher leur fusil d´assaut en un coup. Juste après que la lame traversa les armes, leur canon se mit à tomber par terre, comme si la lame venait de couper du pain, aussi facilement que ça.

Al. : “ PUTA DE MIERDA ! Comment il a réussi ça ?! ”

Cristóbal : “ ¡Dios mío ! Mierda, Alberto, COURS ! ”

Inconnu : AHAHAHAHA !

Les deux soldats, ayant écarté toute notion de logique, se mirent à courir vers le lieu de rendez-vous. Ce qui s´apparaissait comme un vulgaire vagabond aux vêtements miteux ayant sur lui plusieurs armes blanches était devenu leur pire cauchemar. Ils couraient à toute allure, tandis que l´inconnu continua à rire à grand éclat.

Inconnu : “ TREMBLEZ, TREMBLEZ ! Vous venez de faire connaissance avec… MOLOCK ! MUHAHAHAHAHA ! ”

D´un geste rapide, Molock se mit à courir lui aussi en poursuivant ses victimes. Malgré tout l´équipement qu´il avait sur lui, il courait à une vitesse folle, à tel point qu´il pouvait facilement rattraper les soldats, ce qui n´échappa pas à leur attention.

Cristóbal : “ PUTA ! IL NOUS RATTRAPE ! ”

Al. : “ Cállate y corre! (Ta gueule et cours !) ”

Molock : Ahahahah ! Allez, les gars ! Pas besoin d´aller plus loin que ça ! M´a vous faire épargner un peu d´exercice ! ”

Il prit sur lui une de ses dagues, rattachée à une corde solide en fer. Il la lança vers Cristóbal de toutes ses forces, où il visa sa jambe. La dague se plaça vers l´arrière de sa cuisse, lui faisait perdre le contrôle et il trébucha par terre. Il se mit également à crier, tant la douleur fut insupportable.

Cristóbal : “ AAAAAAHHHH ! MIERDA ! MA JAMBE ! AAAAAH, ALBERTO, AIDE-MOI ! ”

Al. : “ Cristóbal ! ”

Molock : “ Héhéhéhé, nous avons un winner ici ! ”

Molock tira la corde avec une force surhumaine, car il tirait le corps de Cristóbal sans trop de difficultés. Il agrippa par la suite le cou de ce dernier, le releva et lui faisait glisser un couteau ensanglanté juste sous son cou sans le trancher. Il se mit en face d´Alberto, qui retira son pistolet de son holster à droite de lui et le braqua sur Molock.

Al. : “ Relâche-le, inmediatamente ! (tout de suite !)

Molock : Héhéhéhé, qu´est-ce qu´on s´amuse… Mais bon, je te comprends pas trop, je suis pas fan du mexicain. M´a essayer de deviner ce que tu veux dire, ok ?

Molock, d´une main sur le couteau qui braquait le cou de Cristóbal, prit son autre main qui tenait son sabre aiguisé, pour la pointer sur la nuque de Cristóbal.

Molock : “ Alors… Tu veux tu que je lui plante mon sabre dans sa colonne vertébrale ? C´est tu ça que tu me demandes de faire ? Je veux être sûr ! ”

Al. : “ RELÂCHE-LE, OU JE TIRE, Maricón Culiao! (Enculé d´homo) ”

Cristóbal : “ Tenga piedad ! (pitié !) Me faites pas de mal, je vous en prie ! ”

Molock se mit alors à pointer le sabre vers l´œil gauche de Cristóbal, ce dernier qui gesticulait et marmonnait des prières envers Dieu à une vitesse folle.

Molock : Ou t´aimerais plutôt que je lui plante mon sabre dans son œil, pis que je lui retire son cerveau en faisant un gros trou dans son nez ? Ce serait fucking drôle ça ! ”

Al. : “ Tant pis, cabrón (enfoiré), tu l´auras voulu ! ”

Alberto tira un coup de son pistolet, que Molock, sans bouger, dévia la trajectoire de la balle avec son sabre. La balle fut déviée sur un arbre aux alentours des 3 hommes. Molock ria, un air maléfique se dessina sur son visage, alors qu´Alberto avait compris qu´il était en face d´un monstre sous une apparence humaine. Ce dernier trembla de peur, ne sachant que faire devant une telle situation.

Molock : “ Heeeey ! C´était pô gentil ça ! Ok d´abord ! Vu que tu veux pas me dire ce que tu veux que je fasse de ton amigos, m´a te montrer ce que je lui réserve. Attention, âme sensible s´abstenir ! Hahahaha ! ”

C´est alors que Molock retira la dague de la jambe de Cristóbal, laissant une hémorragie qui faisait couler le sang à flot. Il jeta ce dernier par terre, qui ne pouvait plus bouger un muscle de son corps.

Cristóbal : “ Mier…da… Je peux… plus bouger… ¿Por qué?

Molock : Tu croyais que je t´avais jeté une dague vierge ou quoi ? Esti, j´ai mis du poison paralysant dessus ! Comme si j´avais envie de te laisser partir… Tsss, les gens aujourd´hui ! ”

À ce moment-là, Molock le fit s´asseoir, les jambes pliées à 45 degrés, pour ensuite lui planter son sabre au-dessus du genou de son autre jambe intacte. La lame rentra aisément, faisait gicler le sang et briser les os de la jambe, tout en tranchant une terminaison nerveuse. La sensation était tout simplement horrible, en allant à une fracture du fémur au muscle fémoral tranché en 2, suivi d´un tremblement nerveux suite à une déconnexion du système nerveux. Le sabre avait atteint le fond de la cuisse, jusqu´à rentrer entièrement et en faisait un second trou à l´arrière de la cuisse droite. Les 2 jambes de Cristóbal étaient ensanglantées, avec deux grosses hémorragies qui lui amenèrent une horrible douleur inimaginable. En plus de cela, Molock avait toujours cette tendance de rentrer ses armes blanches très lentement, afin que ses victimes puissent ressentir l´effet pervers d´une lame qui perce et tranche les muscles du corps, une sensation très douloureuse, mélangé au fait que Molock paralyse ses victimes pour qu´ils ne puissent pas se débattre. Cristóbal, affligé par cette douleur double, se mit à hurler de toutes ses forces, à tel point que cela ressurgissait à travers tout le boisé, ce qui fit fuir tous les animaux aux alentours.

Cristóbal : “ OOOOOOOOOUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!! MIIIIIS PIERNAS !!! (MEEEES JAMBES !) ”

Alberto, impuissant, fut spectateur de cette horrible scène. Il ne bougea plus, bien qu´il trembla de partout. Les yeux grands ouverts, il ne redoutait pas qu´il allait faire face à une telle situation. Pendant ce temps, en dehors du boisé, le reste de l´escouade Alpha avait entendu le cri strident de Cristóbal. L´inquiétude commença à prendre le dessus de l´escouade, où on venait de réaliser que l´entité fut trouvée ! Seul l´officier en charge garda son calme, et prit les commandes.

Officier : “ SOLDADOS ! ¡Cálmese! (Calmez-vous !) Il doit s´agir de ce que l´on cherche ! On ne doit pas flancher ! Unité Wolverine, vous venez avez moi ! Les autres, établissez un périmètre de sécurité ! Je veux que 2 d´entre vous prépare les unités VBT ! Si jamais ça commence à devenir dangereux, vous lancerez un message radio aux autres escouades ! Vous devrez les prévenir du danger et les forcer à rebrousser chemin ! On ne peut plus se permettre des pertes, c´est un ordre du commandement central ! EJECUCIÓN ! ”

L´officier en charge était un brave type, un vétéran de la Seconde Guerre du Tibérium. Il avait vu les horreurs de la guerre qui avait ravagé son pays natal et il ne se faisait plus prendre par surprise. Il voulait en terminer une bonne fois pour toute avec cette foutu guerre qui avait ravagé le monde deux fois, pour le contrôle d´un minerai qu´il jugeait complétement inutile et dangereux. Pour lui, le Tibérium, c´est à la poubelle ! Même avec toutes les données scientifiques recueillis dessus, il n´était toujours pas convaincu par les améliorations amenées par le Tibérium au cours de la guerre. Il savait très bien qu´en fait, c´était à cause du Tibérium que la Terre se dégradait petit à petit, autant par les horribles guerres qui faisait trop de victimes que par la dévastation destructrice sur l´écologie de la planète du Tibérium.

Bref, avec l´unité Wolverine, il voulait en finir maintenant et se débarrasser sur ce que le GDI surnomma “ la menace invisible ”. Ils se dirigèrent vers le boisé, le Wolverine tirant en avant de lui pour faire de place tandis que l´officier, du nom de Gustavo, se mit à le suivre tout en inspectant ses angles morts. Molock les entendaient arriver, et pour les décourager, s´avança vers Alberto pour lui ouvrir le ventre, lui prendre ses intestins et les enrouler sur son cou pour l´étouffer jusqu´à ce qu´il perde connaissance, de manière rapide et brutale. D´un mouvement vif, Molock se mit à lancer une corde vers la branche la plus proche de lui et se hissa le plus vite possible pour éviter le Wolverine qui tira dans tous les sens. Molock ne fuyait pas le Wolverine, il voulait juste éviter d´être dans le champ de vision de ce dernier afin de le prendre par surprise. Lorsque ce dernier arriva à la scène du crime, suivi de l´officier Gustavo, ils s´arrêtèrent pour contempler le désastre qui était sous leurs yeux. D´un côté, il y avait le corps gisant de Cristóbal, paralysée par le poison de Molock, baignant dans son propre sang issu de ses jambes trouées. De l´autre, il y avait Alberto, mort étouffé par les étranglements de ses propres intestins. Gustavo, horrifié, ne pouvait pas en croire ses yeux. Pour lui, ce n´était pas un humain qui avait fait ce genre de chose, mais un monstre. La colère lui monta au visage, réalisant qu´il venait de perdre non pas deux soldats, mais deux camarades de combats, des recrues qui venaient de finir leur entraînement à la base de Santiago.

Gustavo : “ WOLVERINE ! TROUVEZ-MOI CE HIJO DE PUTA ! (FILS DE PUTE) ”

Le Wolverine, aussi horrifié par la scène (il ne faut pas oublier qu´il y a une personne qui le pilote), se mit à fouiller les alentours pour trouver le coupable d´une telle atrocité. Avec une torche électrique accrochée au viseur, il se met à viser les branches d´arbres afin de le coincer, mais au même moment, il vit qu´une ombre se dirigea à vive allure sur lui et lui tranchant ses deux bras qui portaient les canons du Wolverine avec son sabre. Les deux canons à terre, le Wolverine était devenu inutile et Molock allait le finir avec le coup de grâce, un coup puissant de son sabre sur l´arrière de la tête du Wolverine, où était situé le circuit central de ce dernier. L´unité était complétement immobile et désactivé, ce qui permit à Molock de briser le sas du Wolverine et de prendre son pilote par sa poitrine avec sa machette. Il l´extirpa du Wolverine, lui rentra la machette profondément dans son thorax pour ensuite le balancer par terre à côté des autres corps.

Gustavo, venant de voir cette folle scène, se mit sur la défensive et lui vida une cartouche entière de son fusil d´assaut. Molock pu se protéger en allant vers la droite du Wolverine pour ensuite se précipiter rapidement vers Gustavo, machette à la main. Il visa son crâne, et lui fendit la tête en deux. Le sang gicla une fois encore, les yeux exorbités et en lâchant prise son fusil. Molock donna ensuite un grand coup de pied sur Gustavo, avec la tête fendue. Il était triste de s´être débarrasser trop vite des deux autres victimes, mais il savait que le temps lui comptait. Après tout, c´était sous les ordres de MartinMB qu´il agissait : Ne laisser aucun témoin en vie. Personne ne devait découvrir les manigances des Soviet-Nod, qui préparaient des plans sordides pour le GDI, à la suite de la défaite du Nod à la Seconde Guerre du Tibérium.

Le reste des troupes, n´ayant toujours pas reçu de nouvelles de leur supérieur et de l´unité Wolverine, devait faire ce qu´il devait, avant qu´il fût trop tard. Malheureusement pour eux, Molock était un boucher sans pitié, et il était spécialiste dans les massacres en masses. Remuant son sabre pour enlever le sang qu´il y avait dessus, il se mit à penser pour ses prochaines victimes.

Molock : “ Pauvres fous… Au moins, j´abrégerais vos souffrances… No wait, ça me tente pas ! AHAHAHAHAHAHA ! VENEZ À MOI GDI ! AHAHAHAHAHAHA ! ”

Il courut en dehors du boisé, l´air diabolique, la langue qui dégoulinait de salive, un sourire malsain au visage et… ses yeux, ses fameux yeux ensanglantés ! Lorsque l´escouade Alpha fit face à Molock, il fut trop tard…

À SUIVRE !

P.S: Une nouvelle fic, que CETTE FOIS, je vais terminer POUR DE VRAI ! Et puis, tiens ! La première fic de 2013 en plus ! Mwuhahahaha ! Allez, ce sera du vrai, je vous le garantis !

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ÇA c'est du Molock et de la bonne fiction. 100% gore, 100% génial ! Ça fait honneur à nos anciennes fictions ainsi qu'au commando d'élite le plus random de l'univers alternatif C&C.

Alors dude, tu veux un sujet séparé pour les commentaires ?

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Chapitre 2 : Serukhor

La nuit se suivit, avec aucune autre nouvelle de l´escouade Alpha. L´escouade Béta, ayant plus de troupes ainsi que des unités Titan, se rendirent là où l´escouade Alpha était supposée établir un avant-poste. Puisqu´ils n´avaient aucune confirmation de la sécurité des lieux, le commandement central décida d´envoyer uniquement l´escouade Béta afin de ne plus perdre d´autres unités de plus. De plus, ils avaient un plan qui pouvait réussir, bien qu´il fallait faire sortir la “ chose ” de son antre… Ce qu´il ne savait pas, c´est que Molock n´était pas la “ seule ” menace à les guetter… Non seulement il posséda un secret, mais pire encore… Il n´était pas seul… Car dans les ombres le surveillait un autre, un inconnu… De plus en plus de mystères, même au sein des Soviet-Nod.

L´escouade Béta était en route, en cherchant désespérément de contacter l´escouade Alpha dont ils avaient perdu le signal radio depuis quelques heures. Roberto Alvarez, proche ami de Gustavo, qui était le chef de l´escouade Alpha, était inquiet pour ce dernier. Il savait que c´était très risqué d´avoir envoyé une escouade seulement au début de l´opération, mais ils connaissaient tous les risques, en particulier Gustavo. C´était un brave soldat, un vétéran de la guerre et un meneur. Cependant, malgré toutes ces qualités, cela pouvait aussi se jouer contre lui lorsqu´on fait face à un danger inconnu, que même le Nod n´avait aucune idée de quoi pouvait-il s´agir. Les rumeurs étaient de plus en plus nombreuses, au sein de la Confrérie, à propos des Soviet-Nod. Ils avaient réussi à échapper au contrôle de la Confrérie, et pire encore, de s´être procuré de matériaux soviétiques datant de la guerre froide, avant que la météorite du Tibérium ne percute la Terre.

Mais trêves de rumeurs ! Il fallait retrouver l´escouade Alpha à tout prix. On devait savoir ce qui leur était arrivé pour avoir disparu des radars, en sachant qu´il n´y avait aucune activité ennemi dans le secteur. Ils étaient dans un lieu éloigné des villes, par conséquent, ce n´était pas un lieu stratégique qui avait de la valeur autant pour le Nod que pour le GDI. Pourtant, quelque chose avait réussi à combattre l´escouade Alpha, même avec le Wolverine. Ce fut rapide, très rapide même. Sans laisser le temps à l´escouade Alpha, ils disparurent du champ de vision du commandement central sans donner de nouvelles, à peine arrivé à leur destination. C´était anormal.

Mais Roberto s´en fichait pas mal. Lui, il voulait que son ami Gustavo soit vivant, et que par chance, son escouade ou les survivants aient pu survivre. Le pauvre ne se douta pas du spectacle qu´il l´attendait… À peine eut-il le temps de penser à la “ stratégie ” que le GDI voulait employer que les haut-parleurs de son transport Orca annoncèrent qu´ils étaient arrivés à destination. Tout doucement, il se leva et agrippa la barre de métal qui était sur les côtés de l´Orca pour ne pas être chamboulé par l´atterrissage. Dès que le sas s´ouvrit, plusieurs unités en sortirent et bien qu´il n´y avait que des unités d´infanteries en grand nombres, il y avait un second transport Orca qui transportaient les unités Titans, qui allaient faire le nécessaire pour éradiquer la menace inconnu jusqu´à maintenant.

Cependant, lorsque tous en descendirent, ils assistés à un spectacle désolant… Là où se trouvaient les deux VBT de l´escouade Alpha, une scène horrible se montrait aux yeux de l´escouade Béta. Roberto était sidéré, tous comme le reste de ses hommes. Devant eux, juste là, était entreposé les cadavres de l´escouade Alpha, de manière dégoûtante. En effet, leurs membres furent arrachés de leur corps, pour ne laisser que le corps principal de chacun accroché sur des piques de métal planté dans la terre, sur laquelle chaque bout était caché par la tête décapité de chaque soldat, dont leurs yeux furent arrachés pour être jetés juste en avant de leur cadavre. Personne n´y avait échappé, à ce qu´avait remarqué Roberto, et il ne pouvait plus supporter la scène devant eux. Certains soldats détournèrent leur yeux, alors que d´autres, plus sensibles, commencèrent à avoir la nausée. Cependant, Roberto se mit à observer un détail : Il manque le corps de Gustavo, ainsi que l´unité Wolverine. Il s´était même rappelé du duo de choc, Cristobal et Alberto, dont Gustavo avait personnellement entrainé à la base de Santiago, et dont leurs corps ne figuraient pas parmi les victimes. Un faible espoir se remit en lui, persuadé qu´ils avaient peut-être fui à temps.

Roberto : “ Bon sang, si ça se trouve, ils sont encore en vie ! Soldados, préparez-vous ! Nous allons inspecter ce boisé. On peut voir qu´il y a eu un combat, les traces du Wolverine se dirigeaient là-bas. Allez ! ”

Ils se mirent rapidement au pas de course, tandis que les Titans, beaucoup trop gros pour rentrer dans le boisé, attendraient le retour des autres et feraient la garde des lieux. Après tout, il restait encore les deux VBT inutilisés dont l´ennemi n´avait rien touché, sans avoir pensé à le saboter. C´était une chance, ou alors c´était intentionnel de sa part, mais peu importe. Le plus important était de retrouver les survivants de l´escouade Alpha.

Molock, lui, était caché dans son “ antre ”. Il savourait la venue de nouvelle viande fraîche, bien qu´il avait vu qu´ils avaient amené un groupe de Titan. Molock ne craignait rien, mais il connaissait ses limites en tant qu´humain… Mais justement, il avait en lui une sorte de pouvoir, une chose qu´il avait découvert dont il cacha l´existence à MartinMB, son ami de toujours. Si jamais ce dernier découvrit ce que Molock lui avait caché depuis des années, leur amitié aurait pu basculer d´un moment à l´autre. Ce pouvoir n´était pas une bénédiction en soi, mais il savait qu´il en avait besoin dans les cas extrêmes, trop extrêmes pour Molock même ! Dans ce cas-ci, les Titan étaient plus durs à abattre seul, alors qu´avec un peu d´aide, cela n´aurait pas été un problème. Alors, toujours dans antre des bois, qui faisait office de cachette secondaire lorsqu´il était dans un de ses territoires annexes au Québec, il aiguisa son sabre nano-technologique. Issue d´une nouvelle génération d´arme blanche, ces armes nano-technologiques étaient diaboliquement efficaces, quitte à surpasser les armes conventionnelles. L´exemple des fusils d´assaut tranché en un coup en était un, et il en était fier. Le GDI n´avait aucune connaissance de ces technologiques nouvelles, développés dans le plus grand secret au sein de Nod, que même la Confrérie ne se douta pas que cela pouvait exister. À l´aide d´un nano-laser, qui était un tube métallique dernier cri, il se mit à aiguiser son sabre afin de le raffiner.

En fait, le principe était simple. Ces sabres nano-tech, diminutif de leur nom complet, contenaient en eux des milliards de nano-puces qui formaient le fer du sabre et qui se chargeaient d´endurcir le fer de façon exponentielle. Les créateurs de ces armes, des ingénieurs japonais issus de la division japonaise technologique du Nod, avaient réussi à créer des nano-puces qui faisaient en sorte que lorsque la lame transperçait le corps d´un ennemi, ces nano-puces absorbaient le fer contenu dans le sang des ennemis pour ainsi endurcir le sabre à chaque occasion. Le nano-laser servait entre autre à raffiner le sabre afin que le fer venant du sang ait parfaitement fusionné avec le sabre, et ainsi, le raffiner pour lui offrir une nouvelle couche de fer neuve. Ce sabre ne pouvait être rouillé, les nano-puces s´assuraient que l´oxygène ne circula qu´en dehors de la couche protectrice qui protégeait les nano-puces. En bref, le sabre nano-tech était enveloppé de 3 couches : Celle de la couche protectrice qui enveloppait les nano-puces, la couche des nano-puces qui recouvraient le sabre et la couche de fer du sabre, qui était la base de l´arme. Il était donc impossible de briser le sabre en 2, car non pas étant indestructible, mais que les nano-puces servaient de couche de réparation dès qu´un morceau se faisait détruire. Donc, l´arme se régénère d´elle-même, avec un raffinement du sang qui recouvrait le sabre. Entre les mains d´un excellent assassin, c´était une arme extrêmement redoutable d´où la possibilité d´avoir tranché les canons du Wolverine de tantôt. C´était un bijou technologique incroyable, caché aux yeux de tous afin d´égayer l´élément de surprise chez l´ennemi. Le comble étant que c´était Molock qui maniait cette arme… Ainsi que son “ double ”, le très méconnu SERUKHOR.

Ce nom était maudit. C´était une malédiction pour Molock. Mais plus important encore, il s´agissait de son fameux pouvoir en question… En fait, ce n´était pas une autre personne ayant la même apparence que Molock, il s´agissait de Molock LUI-MÊME ! Et ce pouvoir… Bien que Molock ne comprenne pas au début de quoi il pouvait s´agir, il savait que Serukhor était issu de sa création. Il faut comprendre d´abord que Serukhor n´était qu´un dédoublement de personnalité, auquel Molock laissait agir pour se refouler sur certaines choses dont il détestait par-dessus tout. Mais après avoir découvert la source de son pouvoir, il lui était incapable de reprendre le contrôle de Serukhor, et bientôt, ce dernier pouvait prendre possession de Molock, se créant même une conscience à lui et une volonté propre. Ce pouvoir était effrayant et utile à la fois, car lorsque Molock voulait faire une véritable démonstration de force, il laissait Serukhor s´en prendre à ses ennemis… Et c´était plus pire que ce que MartinMB ne pouvait imaginer, même en connaissant Molock.

À ce moment-là, Molock finissait de raffiner son nano-sabre, dont il l´appelait Katana, bien qu´il ne s´agisse pas d´un Katana, mais c´était un détail pour lui. Puis, perché sur la branche du chêne qui lui faisait office d´antre, il se mit à chercher vers le trou à sa droite un objet. C´était un casque énorme et immonde, immaculé de sang. Ce casque ressemblait à un vieux casque Viking, avec les fameuses cornes qui étaient authentiques, en plus d´être recouvert par un crâne sur le devant du casque. Il le mit sur sa tête, et ses yeux ensanglantés disparurent, pour ensuite faire place à une nouvelle paire d´yeux, cette fois beaucoup plus terrifiantes. Alors que les yeux de Molock étaient de forme humaine, ceux de son double Serukhor étaient de forme animale. Le casque pouvait même changer la vision de son porteur, en particulier ceux qui avaient un esprit dérangé comme Molock. Si Molock était pragmatique, Serukhor était tout simplement psychopathe. Il ne faisait aucune différence entre un allié et un ennemi, et il ignorait les valeurs humaines, qu´il trouva pathétique et inutile lors d´un combat. Pour lui, seul comptait le massacre et la violence, la haine et la guerre, ainsi que la mort et la souffrance. Voilà la raison à laquelle Molock ne voulait pas que ses amis, encore moins MartinMB, découvrit l´existence de Serukhor. Ce dernier, ayant repris connaissance grâce au masque que Molock mit sur la tête, se mit à rengainer le sabre dans le fourreau et à sauter en bas du chêne. Molock avait cette aptitude de descendre de très haut et de ne pas se blesser en arrivant tout en bas, un don de Serukhor. En effet, Serukhor avait ses aptitudes à lui, dont celle de la régénération, dont Molock ignora la source de ces aptitudes. Il tenait tant à savoir les origines des pouvoirs de Serukhor, dont ce dernier ne partagea pas son savoir avec Molock. C´était un autre problème qu´avaient Molock et Serukhor : ils s´haïssaient tous les deux. Les deux chercher le contrôle du corps de Molock, alors que ce dernier tenait tant bien que mal à être indépendant de Serukhor. Mais voilà, il ne sera pas aussi facile de se débarrasser d´un dédoublement de personnalité qui a réussi à acquérir une conscience propre et qui peut même posséder Molock si jamais ce dernier commença à devenir faible physiquement ou mentalement.

Cette fois, Molock avait pour l´instant trouvé le casque comme canalisateur entre les deux esprits. Aussi, Serukhor accepta de faire une trêve avec Molock car il fallait conquérir l´esprit du corps pour être en parfait contrôle, ce qui voulait dire que si Molock mourrait, Serukhor mourrait. Malgré la volonté propre de ce dernier, il savait qu´il était lié à jamais à Molock sauf si ce dernier disparaissait mentalement, ce qui était loin d´être évident puisque Molock lui-même était un esprit agité, tout comme Serukhor. Ainsi, Serukhor, l´air menaçant, se mit à renifler dans l´air où se trouvait son “ prochain repas ”. Contrairement à Molock, Serukhor pratiquait le cannibalisme, ce qui le rendait toujours plus fort et l´affamait de plus en plus. Ayant trouvé l´emplacement des troupes de l´escouade Béta, il se mit à courir à une allure folle vers leur direction.

Serukhor : “ HAHAHAHAHA ! À MANGER ! À MAAAAAANNNNNGER ! RAAAWWRR ! ”

La bave dégoulinait de sa bouche, la langue était sortie de la même manière que Molock, mais ce n´était plus Molock… C´était Serukhor, le démon mangeur d´homme !

L´escouade Béta ne se doutait de rien, tout comme une ombre qui se contentait d´observer le futur spectacle. Roberto se sentit épié, mais ne pouvait déterminer d´où provenait cette sensation, ce qui lui foutait la chair de poule. Puis, il marchait sur un objet qui attira son attention. Il s´agissait du pistolet qu´avait utilisé Alberto qui tenta de sauver son frère d´arme. Il le ramassa, et vit alors une silhouette qui se dessina à ses côtés. C´était le corps d´Alberto, le pauvre bougre n´ayant pas survécu. En fait, toute la troupe Béta avait finalement retrouvé les traces des absents, qui étaient également morts. Roberto, attristé et furieux en même temps, se mit à avancer vers le corps de son regretté ami Gustavo. Soudainement, de nulle part, Serukhor se mit à lui sauter dessus en essayant de lui manger un de ses épaules. Roberto se mit à paniquer, n´ayant pas prévu qu´il se ferait attaqué de la sorte.

Roberto : “ PUTA DE MIERDA ! Bordel, c´est quoi ça ?! Aaaaahhhh !!! ”

Serukhor commença à lui manger l´épaule de manière sauvage ! La bouche grande ouverte, on pouvait voir que ses incisives étaient plus aiguisées qu´à la normale, qui faisait partie de la métamorphose de Molock en Serukhor. À grands coup de mâchoire, il mâchait la chair de l´épaule de Roberto, comme si ce n´était que de la simple viande découpé en morceau. Roberto cria avec horreur, ne s´attendant pas du tout à ce qu´un homme le mangea de la sorte. Il paniquait et cria au secours des hommes pour que Serukhor ne puisse pas le manger plus que ça.

Roberto : “ MIERDAAAAA ! TENDA PIENDAD ! AIDEZ-MOI, JE VOUS EN PRIE ! AAAAAAHHHH !!! ”

Mais les hommes étaient eux-mêmes horrifiés de la scène qui se déroulait devant eux. Ils ne savaient plus s´ils étaient en face d´un homme mutant d´un monstre ayant pris l´apparence d´une forme humaine. Le casque ensanglanté en forme de viking avec le crâne qui cacha une bonne partie du visage de Serukhor, la bouche qui ressemblait à la gueule d´un loup affamé, les yeux qui perçaient et qui ressemblaient à ceux des lézards et cet air démoniaque qui posait sur lui ne faisait que traumatiser les soldats aux alentours. Cependant, le second chef du groupe, le lieutenant Estéban, tira une rafale de son fusil mitrailleur sur Serukhor, qui touchèrent directement ce dernier. Serukhor s´écrasa par terre, en lâchant un cri strident qui faisait assourdir l´escouade Béta. Estéban s´en alla relever son capitaine qui saigna du côté de son épaule gauche. L´horreur qu´il venait d´être témoin ne faisait que commencer…

Estéban : “ Médecin ! Venez tout de suite ! Vous allez me soigner cette blessure ! Tenez-bon, capitaine ! On va vous sortir de là ! ”

Roberto ne disait rien du tout, il était totalement sous le choc, ainsi que de ses soldats. Alors que le médecin s´approcha de son capitaine pour tenter d´arrêter l´hémorragie, Serukhor se releva aussi tranquillement, en riant tout doucement. Pourtant, Estéban venait de lui tirer une rafale meurtrière, allant même perforer ses poumons et son cœur. Les soldats commencèrent à avoir la peur de leur vie, dont l´un d´entre eux avait si peur qu´il pissa dans son uniforme. On pouvait le comprendre… Un homme, ou ce qui en ressemblait, venait de se faire tirer dessus, pour finalement se relever comme si de rien ne s´était passé. Après avoir foutu la trouille à l´escouade, y compris Estéban, Serukhor se releva en dégainant le nano-sabre pour trancher la tête de son capitaine Roberto. D´un geste rapide, il la rattrapa avec le bout du sabre pour ensuite la diriger vers lui et le manger. Il ouvrit grand la bouche et se mettait à mordre sur la partie supérieure droite de la tête de Roberto. Il croqua si fort qu´on pouvait entendre les bruits du crâne se briser, et il mâcha le morceau qu´il venait d´arracher avec ses dents.

Cette fois, tous les soldats de l´escouade Béta prit la poudre d´escampette pour fuir rapidement cette monstruosité. Même Estéban s´enfuyait, oubliant toute notion de logique après avoir vu la tête de son supérieur se faire dévorer par une créature démoniaque. Serukhor relâcha la tête de Roberto et la laissa par terre, à côté du corps gisant de ce dernier. Il voulait tuer ces fuyards de GDIstes, auquel il n´avait aucune considération.

Serukhor : “ AHAHAHAHA ! VOUS POUVEZ PAS FUIR ! JE VOUS RETROUVERAIS ! MAAAAANNNNNGER ! AAAARRRRGGGGHHHHH ! ”

Serukhor se mit à courir à une vitesse surhumaine, en rattrapant Estéban et le médecin de l´escouade. En fait, il ne courait pas avec ses deux jambes, mais à quatre pattes ! Ses mains s´étaient poussés des griffes qui pouvaient aussi bien embrocher n´importe quelle chair humaine. Grâce à elles, il pouvait courir sur n´importe quel type de terrain sans se faire mal. Ainsi, il se mit à sauter comme une bête sauvage, la gueule grande ouverte, sur ses deux prochaines victimes. Les griffes pouvaient également en autre lacérer les poitrines des victimes pour mieux les saisir, et ainsi, leur arracher les membres plus facilement. Il commença avec Estéban, puisqu´il lui a tiré dessus en premier. Il lui arracha son bras droit, d´où il tenait son fusil, avec une force inouï et lui mangea la main. Il empoigna si fort le corps d´Estéban que sa colonne vertébrale se brisa en plusieurs morceaux. C´était fini pour lui, il avait été tué rapidement et à présent, c´était au tour du médecin. Il le tendit à sa gueule pour ensuite engloutir l´ensemble de sa tête, même avec le casque qui devait le protéger. Il recracha le casque, se mit à absorber l´ensemble de la chair de la tête puis la ressortit de sa bouche par après. Il avait également entreprit la même action avec le dos d´Estéban, ce qui faisait 3 morts jusqu´à présent. La bouche de Serukhor était ensanglantée et il était en état d´excitation. Il devenait de plus en plus proche à un monstre que d´un homme, et se mit à renifler l´odeur des autres soldats éparpillés dans le boisé.

Pendant ce temps, les unités Titan, qui ne recevaient toujours pas de nouvelle des unités d´infanteries, décidèrent qu´ils avaient attendus trop longtemps pour le retour des autres. En fait, ils devaient attendre la confirmation radio pour la récupération des survivants de l´escouade Alpha, ou si possible, leur corps. À ce moment-là, Le chef des unités Titan se mit à donner ses ordres aux autres.

Chef des Titan : “ Les gars, on bouge ! J´aime pas ça… Ça fait trop longtemps qu´on n´a pas reçu de nouvelles des autres. On va bombarder juste l´avant du boisé, on essaye de pas faire trop de dégâts, on sait jamais. ”

Mais au moment où ils commencèrent à viser vers l´avant du boisé, le reste des troupes sortirent du boisé, paniqués et sans faire attention aux Titan. Ces derniers étaient perplexes, car d´habitude, les troupes du GDI ne se mettaient pas à fuir le danger peu importe les risques. Mais cette fois, ils comprenaient que ce n´était pas l´œuvre du Nod, ni même des mutants… Un des soldats s´approcha des Titan pour les avertir de ce qui se passait à l´intérieur du boisé.

Soldat : “ Mierda, les gars ! Détruisez la forêt ! DÉTRUISEZ-LÀ ! ON DOIT FUIR CETTE PLACE ! ”

Chef des Titan : “ Doucement, amigo ! C´est quoi qui se… ”

Soldat : “ CE MONSTRE A TUÉ LE CAPITAINE ! IL L´A MANGÉ TOUT CRU ! DÉTRUISEZ CETTE FORÊT ! ”

Chef des Titan : “ Comment ça, il l´a mangé ?! C´est quoi ce monstre, bordel ? ”

Soldat : “ Moi, je me barre ! Je reste pas tant que vous avez détruit cette chose… Mais… Mais on peut pas le tuer, MIERDA ! MIERDA ! ”

Le soldat se remit à courir derrière les Titan, qui restaient sidérés sur ce qu´ils venaient d´entendre. Un monstre avait mangé le capitaine Roberto ? Et on ne pouvait pas le tuer ?! C´en était trop ! Le chef des Titan, Urbano, voulait s´en débarrasser à grand coup d´obus ! Ses titans allaient mettre en pièces ce pseudo-monstre et montrer une nouvelle fois la supériorité des Titan du GDI. Ils attendirent que tous les soldats se retirèrent du boisé afin qu´ils se mettent à l´abri, pour ensuite faire charger leurs canons en direction du boisé. Dès que la voie fut sécurisée, ils tirèrent tous en même temps dans le boisé, ne laissant aucun arbre debout devant eux. Après que les premiers obus eurent raison du terrain, ils se mettaient en marche pour chasser ce fameux monstre immortel. Cependant, avant même qu´ils ne fassent le premier pas, là où il y avait des arbres se laissait dessiner une silhouette d´une créature à 4 pattes. Serukhor se prépara à charger vers le groupe de Titan, qui se mettait également en position pour lui offrir une salve d´obus, sauf que Serukhor était beaucoup plus rapide que les canons des Titan. En un éclair, il était déjà sur l´un d´entre et se mettait à arracher le cockpit avec ses dents aiguisés. Le pilote du Titan essaya de se défendre, mais les dents de Serukhor étaient trop rapides. D´un coup rapide, il prit le sas avec les dents pour le cracher par terre. Il prit la machette sur sa ceinture et il découpa le pilote en plusieurs morceaux tout en riant en même temps. Voilà ce que voulait dire le soldat de tantôt : C´était ce monstre qui les avait terrorisé, et il y avait de quoi ! Pourtant, Urbano ne pouvait s´empêcher de penser qu´il s´agissait bel et bien d´un homme. Malgré les griffes et la gueule à dents pointues, il faisait face à une énergumène humanoïde qui avait dû subir des expériences du Nod, ce qui ne l´étonna pas trop. Après avoir vu toutes les conneries sur le Tibérium, plus rien ne pouvait le surprendre. Il en avait assez vu pour se faire l´idée qu´il allait s´en débarrasser tout de suite ! Sans hésitation, il pointa le canon de son Titan vers Serukhor pour ensuite tirer un coup. L´obus alla percuter le Titan ravagé par Serukhor pour détruire la partie à la gauche du Titan, là où se trouvait le cockpit et Serukhor. Une explosion retentit tandis que Serukhor se fit propulser hors du Titan pour tomber plus loin du groupe des Titan. Mais, toujours était-il que ce dernier n´avait subi aucun dommage…

Urbano : “ Impossible ! Puta, je viens de lui tirer un putain de coup dans la gueule ! Comment c´est possible, mierda ! ”

Serukhor se releva, le sourire aux lèvres. On pouvait voir aisément ses dents rougis par le sang ainsi que la bave qui dégoulinait de sa gueule… Il était en excitation car plus on lui faisait des dommages physiques et plus son envie de meurtre augmentait. Sa source de pouvoir était un vrai mystère, mais depuis que le Tibérium arriva sur Terre, tout était étrange et mystérieux. Serukhor n´était qu´un autre cas en particulier. Il prit son sabre pour ensuite filer comme une flèche vers Urbano et lui porter le coup de grâce. Il alla directement percuter le sas du cockpit en un seul coup, en tuant au passage Urbano qui ne vit pas le coup venir aussi vite. Le nano-sabre était très efficace contre n´importe quelle matière physique existant sur Terre, grâce aux nano-machines. Chose encore plus étonnante, Serukhor avait en quelque sorte une aptitude à contrôler n´importe quelle machine si le sabre avait bien transpercé la machine en question. Ainsi, sans même toucher aux commandes du Titan d´Urbano, il le mit en marche vers les autres Titan afin qu´il puisse tirer des obus contre eux. Ces derniers ne s´attendaient pas à une telle manœuvre mais ripostant malgré tout afin de venger la mort de leur supérieur. Cependant, Serukhor, avec une précision sans faute, réussit à éviter les tirs ennemis tout en étant capable de les détruire un à un. C´était de la magie ! Ou pire, de la sorcellerie… Quelque chose dont Serukhor possédait comme capacité, ce qui intrigua au plus haut point Molock, qui ressentait ces sensations pour le moins étrange. Après s´être débarrassé des Titan, il descendit de celui d´Urbano pour se mettre en chasse contre les autres soldats fuyards. Il avait observé que les VBT manquèrent à l´appel, et il comprit que ces derniers furent pris par les soldats qui avaient décidé de quitter la place depuis un moment. Il n´avait qu´à suivre les traces des pneus tout simplement, peu importe la distance qui les séparaient.

Serukhor : “ Pauvres humains… Vous pensez que vous me fuirez comme ça ? Allons… Allons ! Laissez-moi vous montrer à quel point vous me sous-estimez ! ”

Il se mit sur 4 pattes, et courra aussi vite qu´il pouvait. Plus loin, alors que l´escouade Béta s´apprêtait à quitter la zone avec les deux VBT de l´escouade Alpha, les soldats étaient encore sous le choc. Ils ne pouvaient s´enlever l´idée de ce monstre qui les avait traumatisés à jamais. Certains d´entre eux n´avaient jamais encouru une telle situation de leur vie, et ça se comprenait. Ils se sont engagés chez le GDI pour combattre le Nod, et non pour faire la chasse aux monstres. Malheureusement pour eux, ils étaient condamnés depuis qu´ils avaient vu Serukhor, car telle fut la règle de Molock… Si on était témoin de Serukhor, il fallait périr, peu importe le contexte. C´était une règle de base et il fallait donc que Serukhor les rattrape pour remédier à la situation. Heureusement pour Serukhor, ce n´était pas un véritable problème, au vu de sa force surhumaine et de sa rapidité sans précédent. Il réussit à les rattraper en peu de temps, si bien qu´un des soldats se mit à l´apercevoir par les hublots du VBT. Avant même d´alerter ses compagnons d´armes, Serukhor sauta un grand bond sur le toit du VBT. Les soldats se mirent à paniquer, le monstre les avait rattrapés ! Et en un coup puissant, il arracha de ses deux mains le sas qui superposait le VBT au-dessus, pour y laisser un trou énorme. Il rentra ensuite à l´intérieur, et commença à se régaler…

Serukhor : “ AHAHAHAH ! MANGER, MAAAAANNNNGEEEER !!! ”

Soldats : “ NOOOOOOON ! ”

Ce fut un massacre… Serukhor se mit à lacérer les visages des soldats qui se trouvaient sur ses côtés avec ses deux mains. Les griffes pénétrèrent le visage pour enlever la chair dessus, ne laissant que quelques morceaux de peau et un visage ensanglanté. Il se mit ensuite à sauter vers l´avant du VBT, là où se trouvait le pilote. En un instant, il lui arracha la peau sur le ventre pour ensuite manger l´intérieur. Il retira les intestins avec ses dents et prit son estomac avec une main et son foie avec l´autre. Le sang dégoulinât de partout et en même temps, il venait d´immobiliser le VBT. Le second VBT en profita pour fuir au plus vite, sans s´arrêter pour essayer de sauver leur camarade, mais à quoi bon ? Ils savaient que c´était impossible, vu que la créature était supposément “ immortelle ”… Pendant ce temps, Serukhor venait de tuer le dernier soldat restant, en lui arrachant le cœur à coup de machette. Un trou énorme se trouvait sur la poitrine du pauvre bougre, le sang coulant à perte de vue, comme pour tous les autres d´ailleurs. Il ne les tortura pas comme Molock le ferait, il les massacrait horriblement en les mangeant vivant. La sensation qu´éprouvaient les victimes était plus qu´insupportable, mais Serukhor faisait attention à ne pas les faire évanouir, afin qu´ils puissent ressentir la douleur le plus longtemps possible. Os arrachés, membres décapités, yeux ressortis des orbites, gorges tranchés, bouches fendues… Serukhor prenait un plaisir fou de faire ressentir le plus de souffrance possible à chaque victime individuellement. Il alla même jusqu´à prendre son sabre pour castrer lentement ceux qui essayèrent de le résister, leur faisait tordre de douleur tant cela leur faisait horriblement souffrir. Il ne faisait que le planter très lentement vers le haut des testicules pour ensuite le descendre tout doucement tout en retirant et remettant le sabre, juste pour que la douleur soit présente. Bref, le carnage…

Heureusement, pour le second VBT, c´était leur chance de fuir. Fuir loin de la créature, pour se replier vers la base militaire la plus proche du secteur. Bien que ne connaissant pas la région, ils tentèrent le tout pour le tout, y compris même de se faire capturer par le Nod. N´importe quoi, pourvu qu´ils puissent s´enfuir de ce monstre démoniaque à tout prix ! Cependant pour eux, ils allaient avoir une mauvaise surprise, mais cela ne venait pas de Serukhor en soit… Une ombre les attendait plus loin, ayant vu ce qui s´était passé proche du boisé. Grâce à un système furtif, il a pu les attendre patiemment pour leur montrer ce qui les attendait.

??? : “ Bien… Je crois qu´il est temps de détruire leurs espoirs ! ”

À SUIVRE !

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C'est... génial. C'est épique franchement, je ne m'attendais pas à cette qualité. Je me suis régalé !

Ce que je trouve particulièrement bien c'est la description brillante du sabre nanotechnologique et de la psychologie de Molock/Seruhkor, ces deux passages étaient du pur génie. L'atmosphère de la forêt laurentienne avec les troupes du GDI qui sont armés jusqu'aux dents, mais ont la trouille de leur vie (ou plutôt de leur mort lol) est aussi bien. Tu nous pousse à imaginer le décor fantomatique digne d'un fim d'horreur sans même avoir à le décrire. Par contre, j'ai moins aimé les passages invraisemblables, comme lorsque Seruhkor emploie ses dents pour arracher des morceaux de véhicule, avale des têtes entières dans sa bouche ou manipule le Titan par magie. Je suppose que ça doit être à cause de la manie moderne de tout vouloir rationaliser et du fait que l'on ne soit plus habitués de voir de la fantaisie dans les récits. Néanmoins, il serait possible d'expliquer certains de ces phénomènes par des inventions scientifiques ou un truc du genre, à méditer. Les scènes de massacre sont extrêmement jouissives, il y a longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi violent et bien écrit. Et j'ai très hâte de voir le prochain personnage en action.

Chapeau !

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Chapitre 3: Shadow

Après une nuit d'horreur, l'enfer était aux portes des hommes… Le GDI venait de connaitre le début de ses pires cauchemars, mais ce n'était pas terminé… S'ils venaient de faire connaissance avec leur bourreau, ils connaitront leur juge… Les deux allaient souvent de pair à travers les époques lorsqu'on devait châtier les coupables de leurs crimes. Aujourd'hui, le bourreau et le juge devront à nouveau châtier les crimes du GDI sur leur emprise du monde, car telle était la destinée du Nod. Ainsi, ils verront ce qu'ils les attendraient comme châtiment.

Le VBT parcouru un long chemin à travers les Laurentides, la région où s'était déposé les escouades Alpha et Béta. Bientôt, il vit un champ de tibérium à sa proximité, tandis que Serukhor essaya de le rattraper, même après avoir réussi à le distancer. Les soldats à l'intérieur foutaient la pression au pilote, pour qu'il puisse atteindre le champ au plus vite.

Soldat 1 : “ Puta ! Tu vas accélérer, oui ? Cette chose nous rattrape ! ”

Soldat 2 : “ Ce VBT peut pas aller plus vite ça, mierda ! Comment il fout pour aller aussi vite ? ”

Pilote : “ Vos gueules, à l'arrière ! On va y arriver, mais j'aimerais vraiment que vous la fermiez un peu, bordel ! On y est presque, alors espérez que ce monstre puisse pas parcourir du tibérium, ou on est mal ! ”

Les paroles du pilote n´étaient pas très réconfortantes, car si jamais Serukhor pouvait les poursuivre sur le champ de Tiberium, alors rien ne les sauvera... Seulement voilà, arrivé aux abords du champ, Serukhor lâchait un hurlement, et commença à doubler la cadence pour essayer de rattraper le VBT, mais ce dernier fut trop rapide et réussit à traverser le tiberium à temps. Serukhor se mit à s'arrêter net devant le tiberium, enragé. Il relâcha des cris assourdissants et tapât par terre avec ses mains, n'ayant pas réussi à les tuer avant qu'ils puissent s'échapper. En effet, même Serukhor n'était pas immunisé contre le tiberium, car le corps de Molock ne pourrait supporter l'intoxication du minerai spatial, qui pouvait dévaster toute forme organique sur Terre. Même le pouvoir de régénération de Serukhor ne pouvait le sauver, les composantes du Tiberium étant inconnue et on ne connaissait pas tous les effets secondaires que pouvait créer le minerai sans avoir le risque d´expérimenter. La mutation aurait été trop importante, pouvant aller jusqu'à tuer Molock progressivement. Cela rassura les soldats restants de l'escouade Bêta, qui poussèrent un cri de joie.

Soldat 1 : “ Oui ! Ouuuuui ! Ça y´est, on a réussi ! On l´a semé ! ”

Soldat 2 : “ Ouais, c´est vrai… Mais à quel prix ? On a dû abandonner nos camarades pour qu´on puisse se sauver… ”

Soldat 3 : “ Oh mais arrête, tu veux ! On est des soldats, on peut pas sauver la vie de tout le monde ! En plus, je te ferais remarquer qu´ils auraient fait la même chose si on était à leur place. C´est moche, mais c´est comme ça. ”

Soldat 4 : “ Puta, tu t´entends parler ?! On a pu se sauver, c´est sûr ! Mais ça veut pas dire qu´on peut pas ressentir de la peine pour nos amigos… ”

Pilote : “ Hey, les gars ! Regardez ! ”

Alors qu´ils débâtèrent sur leur fuite face à Serukhor, ils se mirent à s´avancer vers l´avant du VBT, là où se trouvait la cabine de pilotage avec les fenêtres qui affichèrent l´extérieur. Quelques-uns des soldats ainsi que le pilote remarquèrent qu´une silhouette se dessina au loin, juste en dehors du champ de tibérium. La silhouette en question se tenait debout, en observant le VBT qui s´était arrêté pour le voir. Les bras tendus, le regard vif, il se mit à marmonner seul.

Inconnu : Ainsi, on fuit l´ennemi sans chercher à sauver ses compagnons… Je croyais que le GDI avait un sens de l´honneur, je ne pensais pas que je me tromperais sur ce détail… ”

Il se mit à s´avancer en avant, en direction du VBT qui était encore sur le champ de Tibérium. Il était calme, et son fusil d´assaut se trouvait à l´arrière de son dos. Mais ce qui était intéressant à propos de ce type, c´était ce qu´il portait comme uniforme. En effet, on pouvait distinguer une sorte de combinaison futuriste, un exosquelette noir recouvrant tout l´ensemble du corps, y compris les membres et leurs extrémités. Même la tête était recouverte par une sorte de casque, dont les embouchures furent dépliées pour laisser le visage se dévoiler à l´air. C´était le visage d´un personnage au passé sombre, qui avait un regard très sérieux et qui ne souriait pratiquement jamais. L´air sérieux et sage que dégageait la personne pouvait montrer en elle une confiance dans son estime de soi, ce qui signifiait qu´elle n´était pas du genre à se laisser faire facilement. Contrairement à Molock, il envisagée autre chose que la torture et la souffrance. Dans le VBT, les survivants de l´escouade Béta s´inquiétèrent. Qui était ce type et que faisait-il là tout seul, dans une région nullement habité par une population quelconque ? On ne signala aucune présence d´une base militaire Nod ou GDI, ni même d´un repaire de mutant. Mais surtout, que faisait-il dans la même région que Molock et son “ double ” démoniaque Serukhor ? Le pilote chercha ses jumelles pour mieux distinguer le bougre, qui continua à s´avancer lentement, comme s´il cherchait à les rejoindre calmement sur le champ de Tibérium. Ses jumelles en main, il pouvait ainsi mieux voir et décrire cet homme auprès de ses camarades de combat.

Pilote : “ Hum, attendez… Hey, mais… c´est un soldat Noddie ! Il a le logo du Nod sur son uniforme ! ”

Soldat : “ Quoi, t´es sûr ? ”

Pilote : “ Ouais, mierda, j´suis pas aveugle non plus ! Puta, il continue d´avancer tranquillement vers nous… ”

Soldat : “ On lui laisse pas de chance, faut qu´on le tue maintenant ! ”

Soldat 2 : “ Non, surtout pas ! On doit le capturer vivant ! Il sait quelque chose sur ce monstre, c´est obligé ! Je me fiche de ce qu´il fait, on va pas le laisser faire ! Alfonso, dirige toi vers lui, pis fais semblant que tu chercher à l´écraser. Dès qu´on sera sorti du champ de Tibérium, on se déploi à l´extérieur, on lui fout notre poing sur sa gueule pis on la ramène avec nous pour l´interroger. Le type à la radio, tu contacteras le QG pour établir un rapport sur notre situation et demande-leur du renfort après. Est-ce que tout le monde a compris ? ”

Soldat 3 : “ Et depuis quand tu donnes les ordres, amigo ? ”

Soldat 2 : “ T´as un autre plan ? Non ? Ben voilà, la discussion est close ! Alors, Alfonso, fais-moi peur à ce petit con de Noddie, s´il te plait ! ”

Alfonso (Pilote) : “ Ça marche, tenez-vous bien, les gars ! ”

Tandis que le soldat qui rétorqua l´autorité de son collègue rouspéta dans son coin seul, les autres se préparèrent à rentrer contact avec l´ennemi. Ils rechargèrent leurs armes pendant que la radio essaya de rentrer les coordonnées sur son ordinateur pour établir la communication avec le commandement central du GDI. Alfonso, le pilote du VBT, se mit à accélérer en direction du soldat solitaire avec sa tenue futuriste. Ce soldat était un commando, d´où la raison de sa solitude, et il possédait une arme beaucoup plus sophistiqué que les armes conventuelles utilisés par les deux armées : Sa nano-combinaison. Encore une fois, la nanotechnologie allait soutenir un autre personnage mystérieux contre le GDI. Celui-ci était équipé d´une intelligence artificielle, ou IA, réservé à l´élite du Nod seulement, Cabaal. Grâce à lui, l´homme en question avait pu trafiquer les communications du VBT pour écouter les discussions de l´escouade Béta sans problèmes, et surtout, sans risques. Bien sûr, Cabaal pouvait faire encore plus, surtout sur le terrain, et associé à un commando vétéran qui porte une nano-combinaison, il redoubla d´efficacité. Mais il y avait aussi une autre chose à propos de la combinaison…

Le VBT se dirigea dangereusement vers le commando, jusque-là sans nom, tandis qu´il donnait ses ordres à Cabaal.

Commando : “ Ils sont pathétiques, ils ne se rendu compte de rien du tout… Cabaal, activation du mode “ vitesse ”, maintenant ! ”

Cabaal : “ Affirmatif. MAXIMUM SPEED.”

Dès lors, la nano-combinaison se mit à émettre une couleur fluorescente, visible sur celle-ci et de couleur vert-lime. Les embouchures se mirent à recouvrir le visage du commando sur son casque, ne laissant qu´une visière rouge à travers les yeux et un masque à gaz qui recouvrait l´autre moitié du visage. Le commando recula de 2 pas à l´arrière, se mit à prendre un élan et fonça comme un flèche vers le VBT. Seulement voilà, il ne courra pas à la vitesse d´un sprinter régulier, comme tout autre humain normal. Il courra tellement vite qu´il passa les centaines de mètres qui sépara ce dernier au VBT en quelques secondes, même à travers le champ de Tibérium. La luminosité était devenue plus vive lorsque le commando était sur le Tibérium, et celui-ci se mit à crier sur Cabaal pour qu´il puisse lui faire changer son état de vitesse actuel par un autre mode de la nano-combinaison.

Commando : “ Cabaal, activation du mode “ puissance ” ! ”

Cabaal : “ Affirmatif. MAXIMUM STRENGHT.”

C´est alors que l´impensable s´accomplit. Ça commençait avec une vitesse anormalement rapide pour un humain en général, et là, le commando continua de surprendre les soldats GDI en agrippant de ses deux bras le VBT. Sans se faire écraser, il réussit à arrêter le VBT sur le champ de tibérium même. Tous à l´intérieur se sentirent déséquilibrés par le choc, et tombèrent en direction de la cabine de pilotage. Le pilote, encore plus surpris, se percuta en écrasant son visage sur le volant, auquel il ne se brisa pas le nez par chance. Lorsqu´il reprit conscience, il voyait bel et bien qu´un homme seul, vêtu d´une combinaison étrange qui avait la même texture que le sabre de Molock, venait d´arrêter leur véhicule de transport blindé avec ses deux bras. Il n´en revenait pas ses yeux, autant que ses camarades de combat.

Alfonso : “ PUTA DE MIERDA ! Comment il a fait ?! ”

Soldat : “ BORDEL ! D´abord, un monstre, et maintenant, un super-soldados ?! Puta, on a atterri en enfer ou quoi ? ”

Le commando, qui continua de capter les fréquences radio à bord du VBT, se mit alors à faire un sourire mesquin.

Commando : “ Héhéhé, non, ce n´est pas l´enfer… Pas encore… ”

Au même moment, Molock se trouva plus haut et plus loin de la scène actuel, marchant aux abords d´une falaise et était animé d´une colère violente. Il n´arrivait toujours à croire que Serkhor n´avait pas eu le temps de tuer tous les “ témoins ” du terrible secret que Molock s´efforça de garder aux yeux de tous, y compris de ses amis. Maintenant, il était désespéré et ne savait plus trop quoi faire. Il réfléchissait sur la manière dont il aurait à prévenir Martin à propos de ce lourd fardeau, qui pouvait nuire aux opérations des Soviet-Nod. Molock n´avait pas peur et n´était pas sociable, certes, mais il considérait Martin comme un proche ami, dont il faisait des activités militaires avec lui, et ils avaient même été à la même école secondaire. De plus, ils se sont rejoints à la même école militaire du Nod avant que la Seconde Guerre du Tibérium n´éclata quelques années plus tard. Et maintenant, il lui avait caché un terrible secret, dont il allait bientôt faire la connaissance via les transmissions cryptées du GDI et cela pouvait affecter leur relation de confiance, voire pire. Mais c´était seulement si le GDI parvenait à fuir avec cette information…

C´est alors que son regard fut attiré sur ce qui se passait au coin de son œil droit. Plus bas, il bit alors le VBT, arrêté par un type étrange vêtu d´une combinaison dont il n´avait jamais vu auparavant, même au sein du Nod. Son casque se trouvait sur sa main gauche, enlevé à la suite de son échec sur le massacre de toutes les troupes ennemies. Cette fois, il sentait le besoin de le remettre, mais c´est avant qu´il vit quelque chose qu´il n´aurait jamais cru voir de toute sa vie. Il n´avait pas fait attention à la remarquable vitesse du commando pour rattraper le VBT, étant perdu dans ses pensées, mais ce n´était plus le cas. Soudainement, le commando commença à lever de toutes ses forces le VBT, ce qui intrigua Molock au plus haut point.

Molock : “ What the fuck ??? J´ai tu fumé un crisse de bath, ou quoi… Ben non, crime, Martin me les as pris avant que je parte en mission… Fuuuuck, faque y´a ben un malade qui lève un char ?! ”

Il n´était pas effrayé, bien qu´impressionné par la chose, mais ce qui l´intéressa, c´était de voir que ce type lui sauva la mise en quelque sorte. Même s´il ne savait pas qui il était, il se sentait rassuré de voir que les survivants de son “ massacre à la Serukhor ” allaient peut-être mourir, finalement. Plus bas, l´escouade Béta furent à nouveau déséquilibrés, paralysés par ce qui venait de se passer à l´instant. Ils étaient en l´air, la gravité les ayant attiré encore plus vers la cabine de pilotage. Ils virent que le super-soldat, ce fameux commando solitaire à la combinaison mystérieuse fluorescente, avait bel et bien levé leur véhicule sans trop de problèmes. Sauf qu´un détail changea : la couleur de la lumière fluorescente. En effet, elle passait de vert-lime à vert-sapin, ce qui assombrit la combinaison. Mais ce que les soldats remarquèrent surtout, c´est qu´il n´y avait plus de Tibérium aux alentours de commando. C´était là la force de la nano-combinaison, qui agissait comme catalyseur en contact avec le tibérium. La particularité était que la source d´énergie de la combinaison venait du Tibérium, qui était en abondance sur la planète. Ajouté à ça que le tibérium était un minerai spatial ayant des capacités d´énergies plus puissantes que l´uranium et le plutonium, ce qui décupla de loin les capacités de la nano-combinaison, et on avait là le meilleur arsenal des troupes de choc du Nod. Seulement voilà, ces combinaisons n´étaient pas à la portée de tous et seul un groupe dans le monde les avait conçus, cachés aux yeux de tous. Se pouvait-il que l´un de ces commandos appartenant au groupe mystère s´était aventuré au Québec, avec une mission spécifique sur… Molock ? Ou alors, il s´agissait de quelqu´un d´autre, ayant un lien sur le contexte donné ? Molock, lui, suivait toujours la scène et se mit à contempler la fameuse prouesse technique, dont il avait remarqué l´effet de la combinaison sur le tibérium.

Molock : “ Tabarnak, son armure a absorbé le tibérium autour de lui, pis y´a levé le VBT comme si c´était une grosse boîte en carton ! En plus, si je check ben, son armure a la même texture que mon katana. Calisse, c´est qui ça ? Faudrait tu que je l´affronte, ou que j´attends de voir son prochain move ? ”

Soudain, sans avertir, le commando se mit à balancer le VBT pour le lancer plus loin sur le champ de Tibérium. Le véhicule fit quelques tonneaux à travers le champ avant de s´écraser définitivement à l´extrémité du champ de tibérium, là où le VBT avait entamé le début de son parcours sur le tibérium pour fuir Serukhor. Molock resta sidéré et perplexe. Il croyait être le seul à posséder ce genre d´aptitudes, avec les pouvoirs secrets de Serukhor, mais en ayant vu cet homme et sa combinaison au tibérium, il commença à suspecter que certains ont acquis des connaissances dangereuses au cours de la guerre pour le contrôle du Tibérium, comme son nano-sabre. Il vit alors que la trappe du VBT avait une ouverture à la suite de son écrasement sur le sol, où un soldat de l´escouade Béta, saignant de la tête, avait réussi à s´extirper du véhicule endommagé. Le commando marcha vers le soldat blessé, presque meurtri, qui essayait de fuir celui qui venait de les balancer à l´autre bout du champ de tibérium. Au moins, il n´était pas exposé au tibérium directement, vu que l´ouverture était dirigée vers l´extérieur du champ. Toutefois, il ne fit pas long chemin, le commando se tenant derrière lui, prêt à l´exécuter. Il se retourna, encore déboussolé par le choc, pour regarder le commando, qui venait de déplier son masque pour laisser voir son visage. Il voyait un homme au teint brun foncé, les yeux noirs et une barbe de 3 jours qui se laissait pousser.

Soldat blessé : “ Mais… qui… es-tu… ? Aaarrh… ”

Commando : “ Mon nom n´a pas d´importance, vu que tu vas mourir. Je te laisse voir mon visage seulement, et tu mourras, ici, aux côtés de tes camarades ici et là. ”

Le commando se mit à pointer vers la direction opposé du champ de tibérium, là où Molock avait tué le reste de l´escouade Béta et la totalité de l´escouade Alpha. Le soldat était surpris que son interlocuteur puisse parler espagnol.

Soldat blessé : “ Comm… comment… tu peux… me com…prendre… ? ”

Commando : “ Mon I.A à un dispositif de traduction linguistique perfectionné, ce qui fait que je peux te parler dans ta langue natale et que je peux comprendre ce que tu me dis. Malgré tout, c´est un détail, car tu dois mourir, comme le reste de tes camarades. ”

Il s´approcha du soldat blessé en se baissant vers lui, et sortit un pistolet de sa hanche droite pour la pointer sur la tempe du soldat.

Commando : “ Ne t´inquiète pas, je ne pratique pas la torture. Je voulais tous vous tuer en un seul coup, contrairement à ce cher Molock, qui préfère vous voir souffrir. Allez, c´est terminé pour toi, je vais abréger tes souffrances. ”

Soldat blessé : “ Mais… pour…quoi ? ”

Commando : “ Vois-tu… Toi et tes compagnons n´avaient pas essayé de sauver vos camarades dans le besoin. Il me semble qu´il est assez simple à comprendre que vous avez commis une grossière erreur sur les valeurs éthiques de la guerre. Qui plus est, je dois protéger l´identité du tueur en question. Il ne faut pas que l´on découvre qui il est réellement… Mais trêve de blabla, je dois aussi accomplir ma tâche. ”

Il tira un coup, laissant le pauvre soldat meurtri mort pour de bon. Ce fut rapide et sans souffrance, contrairement à ce que Molock employait. Ce dernier s´était baissé au moment où il entendit le coup de feu. L´incertitude le gagna de plus en plus, sachant que ce type pouvait absorber le tibérium pour maximiser sa puissance et sa vitesse, et ainsi, devenir un surhomme sans perdre la raison. Bien sûr, cela demandait une quantité énorme de tibérium à proximité, ce qui n´était pas le cas à toutes les occasions. Le commando se leva, et retourna vers le champ de tibérium, tout en donnant un ordre particulier à son I.A.

Commando : “ Cabaal, activation du mode furtif. ”

Cabaal : “ Affirmatif. CLOAK ENGAGE. ”

À sa surprise, Molock vit le commando disparaitre sous ses yeux, au milieu du champ de tibérium. Il ne pouvait plus sentir sa présence, ce qui augmenta son inquiétude. D´habitude, Molock ne s´affola pas lorsqu´il était en danger, mais il trouvait que ce commando pouvait devenir gênant pour lui et pour Martin. Il n´avait pas pu voir son visage correctement, étant en haut d´une falaise, ce qui faisait qu´il ne le reconnaissait pas et il n´avait pas entendu non plus son nom mentionné par ce commando. Prudemment, il se releva, le casque de Serukhor près de lui, pour essayer de trouver un plan d´attaque. Il ne savait pas s´il était un allié ou un ressortissant Nod, qui favorisait le culte de Kane, dont il s´en fichait complétement. C´est là qu´il eut une idée qui pouvait l´aider sur son interrogation. Il accrocha le casque de Serukhor sur son dos, et se mit à descendre le long de la falaise à l´aide de deux pioches, qu´il transporta toujours au cas où il voulait descendre ce genre d´environnement ou s´il voulait seulement piocher la tête de ses victimes pour faire éclabousser le cerveau de ces dernières. Doucement, il arriva vers le sol après une descente de cinq minutes et rangea ses pioches sur les deux côtés de ses hanches. Il faut savoir que Molock n´utilisa pas les armes à feu, et préféra utiliser des armes blanches ainsi que son nano-sabre pour ses missions solitaires, sous les ordres de MartinMB. Ainsi, il s´approcha du soldat décédé et se mit à sortir un petit couteau, celui qu´il se servait pour arracher les yeux des orbites de ses victimes. Il le planta là où la balle était rentrée, et se mit à creuser en arrachant des morceaux de peau et de chair. Petit à petit, il parvenu à déloger la balle du cerveau en miette du soldat et l´observa délicatement. Malgré l´éclaboussure de sang qui tâcha la balle, il pouvait voir que la douille provenait d´un pistolet CZ 100, une arme de poing tchèque particulièrement efficace. Cela voulait dire que le commando en question a voyagé en République Tchèque, pour ensuite être venu ici au Canada. Il ne connaissait personne dans sa liste de connaissance qui provenait de la République Tchèque, et personne qui avait une quelconque “ business ” là-bas. Il était fortement intrigué, mais ayant perdu la trace du commando “ tchèque ”, il se mit en route pour retourner vers le centre de commandement secret de MartinMB, le tout nouveau “ Apokirov ”.

Molock : “ Tant pis, calisse… M´a le retrouver un jour, pis m´a le pogner ! Ste fois-ci, y m´aura pas deux fois, sui-là ! ”

Plus loin, le commando était encore dans les parages. Il s´était retourné pour voir son vieil ami Molock chercher la balle dans la tête du soldat qu´il venait de tuer. Il se sentait amusé de le voir ainsi faire.

Commando : “ Tsss, Molock… Tu changeras pas, c´est certain. Mais t´inquiètes pas, on se reverra ben assez tôt. Ce n´est pas terminé, mon ami… Mais tant que je serais là, je te laisserai pas tomber. ”

Il se remit en marche, ayant attendu que Molock descende pour chercher des indices quelconques sur lui. Il savait qu´il était là à l´observer depuis le haut de la falaise, détecté par le système radar de la nano-combinaison, et qu´il chercherait à savoir qui était ce fameux super-soldat. Il n´était pas là dû à un hasard, car il connaissait les véritables plans du GDI concernant Molock ainsi que de l´établissement d´un contrôle du Québec.

Commando : “ Oui, mon ami… Tant que Shadow est là, t´as pas à te faire du souci. ”

Mais qui est Shadow ? Et comment connaissait-il Molock ? Et plus important encore, que savait-il des intentions du GDI sur la véritable nature de la mission des escouades du 33e régiment ? Toujours autant de mystères, avec si peu de réponses…

À SUIVRE !

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Bon, je comprends que le forum est en quelque sorte en hibernation, pour qu'un CnC puisse sortir enfin. Mais je sais que y'à du monde sur le forum qui visite de temps à autre et qui poste régulièrement. Aussi, j'aimerais comprendre pour quel raison. lorsque ce même monde, ne fait aucune remarque à ma fiction qui est la première de l'année 2013 et que lorsqu'il s'agit de Martin qui poste la suite de TS, on a des réponses. Je peux comprendre que ne puisse pas m'aimer et qu'on trouve ma fic moyenne, ça reste qu'on peut me faire des critiques vis-à-vis des choses à améliorer. Si vous avez des excuses du genre que vous pas le temps, mais que vous en avez pour TS, c'est qu'il y a un petit problème sur ce site. J'essaie d'y mettre un peu d'entrain, mais à quoi bon si personne ne veut ça, au final...

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Je me le demande aussi. C'est sûr que certains facteurs extérieurs au récit lui-même n'aident pas. Par exemple, ce n'est pas pour rien si j'ai décidé de sortir les nouveaux épisodes de TS : Apokirov chaque deux semaines. C'est pour ajouter du suspens, susciter l'impatience chez les lecteurs. Il faut les laisser languir dans leur attente, les laisser s'énerver et implorer ta pitié pour que tu y mettes fin, bref les tenir par les couilles. Tu dois tenir tes lecteurs par les couilles, Shadow (mais pas dans le sens gay du terme... XD). Une sortie de chapitre par jour étouffe complètement les lecteurs, ne laisse aucun suspens, aucun temps d'attente. Bien que tu arrives à écrire à une vitesse impressionnante (et je sais pas comment est-ce que tu fais pour écrire si vite), il faudrait penser à espacer les sorties de chapitres. Peut-être est-ce que ça aidera.

Sinon il faudra être patient. Toute fiction commence avec 0 lecteurs, mais devient connue au fil du temps.

Un autre chapitre d'une qualité excellente ! J'ai adoré le nanosuit qui fonctionne en drainant le tibérium.

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On s'était vu sur Steam et je t'avais dit que je lirai ta fiction. J'avais le favori dans un coin. Et je regrette de pas l'avoir lu plus tôt.

Sur ces 3 épisodes j'ai bien aimé le sens de la progression. Molock --> Serukhor --> Shadow. Tu introduis une composante après l'autre, chose que je trouve très sympathique. On sent que tu veux arriver quelque part.

La qualité d'écriture est bonne. Je te préfère sur du gore que sur de la description technologique. Le gore est très créatif.

Ta meilleure trouvaille est le passage de Molock à Serukhor via un casque. L'idée de devenir une autre personne via un casque est intéressante, surtout au vu du casque lui-même.

Concernant les scène irréaliste qu'évoque Martin, elle me semble nécessaire. Molock a une légende énorme, pour pouvoir la mériter il lui fallait taper dans le surnaturel, sinon elle serait usurpée.

Quand à l'explication pratique, comme je lis des comics, n'importe quelle explication peut m'aller.

Tu sera content de savoir que je n´ai pas encore lu TS à cette heure, je vais le faire un peu après.

Après concernant le manque de réaction, je dirai que c'est peut-être parce que tu es pas encore assez connu. Et qu'il y a pas assez de sexe (Voltigore et moi en avons fait un theme central). :D

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Concernant les scène irréaliste qu'évoque Martin, elle me semble nécessaire. Molock a une légende énorme, pour pouvoir la mériter il lui fallait taper dans le surnaturel, sinon elle serait usurpée.

Je suis d'accord, et de toute manière, c'est souvent l´amplification d'histoires transmises et déformées qui sont à l'origine de grandes légendes, comme la Chanson de Roland.

Au final, ce qui nous intéresse, ce n'est pas tellement la réalité strictement matérielle mais plutôt la force qui se dégage de l'événement.

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J'avoue que le récit aurait pu être relaté par des GDIstes traumatisés qui ont exagéré les faits après avoir vaguement lu les rapports sur la disparition mystérieuse des escouades d'exploration sud-américaines. Parce que c'est en plein le genre d'événement qui, en effet, donne sa légende à Molock. Et c'est pas comme si deux escouades d'élite envoyées au beau milieu de nulle part en pleine forêt, pour y être mystérieusement décimées de façon horrible et inexplicable, ça allait passer inaperçu dans les rangs du GDI ! XD

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En effet lol, mais vous verrez ce qui se tramait réellement pour Molock face au GDI... J'en dis pas plus, juste que je suivrais le conseil de Martin et que je posterais la suite vers le week-end prochain. à savoir vers le 12 ou 13 Janvier. Après, on verra si ça fera plus d'effet. Avec un délai, ça se peut que le prochain chapitre soit plus long que les 3 autres, ce qui n'est pas rien. Je vais essayer d'inclure un peu plus de gore cette fois, mais je promet rien, ce sera pas évident pour celui qui s'en vient, et y'en aura un peu moins les chapitres suivants. Ça veut pas dire que je le délaisse, j'ai Molock/Serukhor, ça veut juste dire que je vais progresser l'histoire de manière cohérente avec d'autres personnages à présenter. Pour avoir une petite idée, j'ai mentionné l'Apokirov... Vous avez juste à déviner ;)

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Je viens de les terminer...et c'est assez énorme ^_^

C'est gore à souhait, violent et gratuit :D

J'ai pas pu m´empêcher de penser à The Mask que j'ai vu récemment quand Molock met le casque :P

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Je viens de finir de lire également, Comme l'as dit Martin tout posté à la suite peut 'presque' décourager les lecteurs, se tappé les 3 Chapitres à la suite il faut avoir le temps. Et pour les commentaires t'inquiète il y a des gens comme moi qui lisent mais ne post pas forcément à chaque fois et ceux qui poste pas du tout. C'est pas parce qu'il n'y a pas de commentaires que personne ne lis ce que tu fais ;)

Sinon c'est plutôt pas mal, Gore et Gore et re Gore. Bon parfois des choses qui me gène (peut être que je suis trop rationnel pour ca) même si ça fais parti du personnage, quand le Serukhor démembre le Titan à coups de dents. Mais bon, pas mal du tout, continu dans ta lancée !

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J'ai pris compte du conseil de Martin. Le prochain chapitre sera disponible vers le 12 Janvier, pas avant. Après, si jamais si je suis trop occupé avec mes travaux et examens, ce sera un peu plus tard, on sait jamais. Mais je laisse le temps aller, j'était un peu découragé de ne pas avoir de commentaires suite à 3 longs chapitres. Les prochains suivront un peu le fil, et même plus sûrement.

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Non, c'est juste qu'il pouvait pas poster, XD. Après, Ga3l est un dude sympa, qui aura droit à sa place dans ma fic, tout comme toi. ET MAINTENANT, VOICI SANS PLUS ATTENDRE, LE CHAPITRE 4 !!!!1!!! D:

Chapitre 4: Embuscade !

Quels sont les intentions réelles du GDI ? Que font-ils vraiment au Québec, à déployer 5 escouades pour les livrer vers une mort certaine ? Que savent-ils au sujet de Molock et de son danger potentiel ? Mais plus important encore, pourquoi Shadow avait apparu pour se débarrasser des témoins gênants que Molock devait éliminer pour garder son terrible secret ? Les réponses manquaient, et il fallait pourtant les résoudre ! Au fil du temps, c'est ce qui se passera finalement...

Station spatiale Philadelphia, en orbite de la Terre :

Le général Solomon était furieux. Il attendait depuis une heure les nouvelles du général Cortez sur l'établissement de l'avant-poste du 33e régiment des Griffes d'Aciers au Québec, afin de passer à la prochaine étape de “ l'opération ”. Cette fois, c´en était trop ! Il voulait impérativement avoir son rapport sur le champ. Il ne pouvait pas attendre plus longtemps, au vu de son déploiement, il devait faire très vite. Si l´ennemi suspectait ce qui se passerait dans les moments qui suivent, l´opération serait un échec. Il fallait à tout prix avoir l´élément de surprise en leur faveur, ou le problème ne serait jamais réglé… Alors que Solomon avait les yeux rivés sur Terre, en étant debout les mains derrière le dos, un officier de communication lui fit parvenir un appel du Général Cortez.

Officier : “ Monsieur, nous avons le général Cortez sur la première chaîne. ”

Solomon : “ Très bien, passez-le moi. ”

Il se rendit vers la console de communication en arrière de lui, là où siégeait l´officier de communication derrière son ordinateur qui lui servait à organiser les communications entrantes et sortantes. Il se plaça derrière le sien, à la gauche de l´officier et un peu plus en hauteur, sur son siège de commandant pour sa posture. Il voyait devant lui l´écran qui affichait le bureau de l´ordinateur, avec plusieurs fenêtres qui affichaient des informations sur la situation sur Terre. Après s´être confortablement placé sur son siège, il vit l´écran de son ordinateur se changer, en affichant une fenêtre où l´on pouvait voir le visage du général Cortez, chef des armées sud-américaines du GDI. D´origine chilienne, le général avait sous son commandement personnel le 33e régiment des Griffes d´Acier, qui devaient s´assurer de contrôler les risques potentiels d´une nouvelle insurrection du Nod, suite à la victoire du GDI lors de la Seconde Guerre du Tibérium. On pouvait lire sur son visage un air d´inquiétude, auquel il voulait des renseignements supplémentaires sur cette opération.

Solomon : “ Général Cortez ! J´ose espérer que l´opération se déroule comme prévu, n´est-ce pas ? ”

Cortez : “ Général Solomon… J´ai bien peur de vous annoncer que je viens de perdre mes escouades Alpha et Béta durant la mise en marche de l´opération… ”

Solomon : “ Inadmissible ! Je ne vous demande pas la lune, pourtant ! Est-ce aussi difficile d´établir un avant-poste dans une région démilitarisée ? Qui plus est, vos troupes figurent parmi les meilleurs de votre régiment… Je suis déçu, Général Cortez. ”

Cortez : “ Sauf votre respect, Général… Vous me demandez d´envoyer 5 de mes escouades dans une région éloignée de tout conflit, sans savoir ce qui s´y trouve ni même la raison à laquelle je dois établir un avant-poste ? En plus de cela, je perds la trace de mes troupes sans explication, et vous me rejetez la faute alors que je suis vos ordres sans discuter ? Je dois dire que je reste perplexe… ”

Le regard de Cortez était devenu sérieux, tout comme pour Solomon. Bien que les deux hommes travaillent ensemble au sein du commandement du GDI, il y avait souvent une tension entre les deux. Solomon était le supérieur hiérarchique, ce qui faisait qu´il avait le pouvoir sur les décisions des généraux de sous-classes, comme Cortez. Cortez, lui, voulait avoir l´autonomie de prendre les décisions pour ses armées. Cependant, avec le système actuel du GDI, il fallait à tout prix qu´il suive les ordres de ses supérieurs hiérarchiques qui se trouvaient dans la station spatiale Philadelphia, dont Solomon était le général en chef. C´était un peu comme le principe d´un État divisé en plusieurs provinces, où chacune d´entre elles désirent avoir l´autonomie sur les politiques et les lois qu´ils voulaient établir, mais qu´au final, c´était au fédéral d´en décider en premier. Bien qu´ils coopéraient à vaincre le Nod à leur manière, on pouvait voir que les deux hommes ne s´entendaient pas entre eux. Solomon reprit la parole.

Solomon : “ Il suffit, général ! Je ne vous demande pas votre avis, je vous ai ordonné d´établir un avant-poste dans cette région, et c´est ce que vous allez faire ! ”

Cortez : “ MON avis ? Nom de dieu, Solomon ! Ouvrez les yeux ! Il y a un… je ne sais quoi, qui s´amuse à décimer mes troupes une par une ! Il s´agit là de la première perte dans nos rangs depuis la fin de la Guerre ! Je ne vais pas satisfaire votre “ ordre ”, tant que vous ne m´aurez pas expliqué en quoi consiste la mobilisation de 3 bataillons entiers, VCM inclus, dans cette putain de zone de guerre ! ”

Solomon : “ ASSEZ ! De quel droit osez-vous m´appeler par mon nom de famille ? Je vous rappelle que vous avez une opération à effectuer, pertes ou non ! C´est la guerre, tant que le Nod n´est pas éradiqué complétement de la surface de la Terre ! De plus, vous n´aurez pas les informations que vous désirez tant que cet avant-poste ne sera pas établi ! Maintenant, je vous conseille vivement de m´obéir, ou vous passerez en cours martiale pour insubordination ! Rompez !

Cortez : “ Sigh… À vos ordres… “ Général Solomon ”

Ce dernier fixa Cortez avec des yeux énormes, prêt à exploser, tandis que Cortez se mit à fermer la conférence-vidéo de son côté. Il n´avait pas le choix d´obéir aux ordres de son supérieur, étant donné qu´il avait effectivement le pouvoir de le faire passer en cours martiale. Malgré tout, il était en colère et se mettait à rouspéter, n´ayant pas pu avancer dans son enquête sur cette opération secrète. Cela lui faisait mal de savoir que ses hommes avaient péri au risque de leur vie pour tenter d´établir un foutu avant-poste dans une région n´ayant aucun avantage stratégique. Il y avait du Tibérium, certes, mais ce n´est pas qui manquait sur Terre, loin de là… Alors, pourquoi s´obstiner à envoyer des troupes dans un trou perdu, comme il le disait, avec aucune reconnaissance de la part de leurs éclaireurs ? Il y avait un danger, que personne ne connaissait, qui tapissait là-bas. Après avoir envoyé deux escouades d´élites sans recevoir aucune nouvelle de leur part, il commença sérieusement à douter sur la tournure dont allait prendre cette opération. Toutefois, il devait exécuter les ordres, peu importe les conséquences. Il devait donner l´ordre aux escouades Charlie, Delta et Epsilon de continuer l´avancée vers les Laurentides du Québec.

Cortez : “ Donnez l´ordre à nos troupes de continuer la mission, lieutenant. ”

Lieutenant : “ À vos ordres, Général Cortez. ”

Du côté de Solomon, il pouvait comprendre la colère et l´inquiétude suscité par son confrère. Il y avait effectivement un autre élément qui devait s´ajouter à cette opération. Cependant, compte tenu de la nature de la mission, il ne devait en aucun cas faire part à qui que ce soit, même à Cortez. Si on apprenait que le GDI se remettait sur les rails de la guerre, cela aurait eu un effet néfaste sur leur image auprès des civils, qui tenaient tant à ce que la guerre puisse enfin finir. La propagande du Nod essaya à chaque occasion de retourner l´opinion publique contre le GDI, utilisant les civils comme support de guerre et de contrôler les régions populeuses de la Terre. Mais cette fois, la guerre était terminée… Et les efforts que le GDI devait concentrer était destiné aux civils, et non à combattre la totalité du Nod. Voilà pourquoi il était impératif que Cortez puisse établir un avant-poste à cette région, sans donner l´attention, pour que Solomon puisse passer à la “ seconde étape ”.

Pendant ce temps, les escouades restantes furent averties par leur commandant en chef, le général Cortez, de poursuivre l´opération comme prévu. Il ne fallait plus se préoccuper des pertes qu´ils venaient d´encourir avec la “ menace ”, il fallait à présent consolider la position du GDI dans cette région du monde. Étrangement, aucune activité militaire n´avait été signalée dans la région, alors qu´il y avait bel et bien une menace qui avait été rapporté par des images satellites, qui montraient des cadavres éparpillés un peu partout sur cette région. Cette fois, le 33e régiment venait de mettre le paquet, n´ayant rien laissé au hasard pour l´opération en cours. Au moins une dizaine d´Orcas transportaient les trois escouades au front, avec en eux trois bataillons entiers prêts à venger la mort de leur camarades morts par la menace inconnue, tandis que l´un d´entre eux transportait en son sein un Véhicule de Construction Mobile (VCM) afin qu´il puisse se déployer et construire une base avancée. Ils allaient frapper fort, mais c´était sans connaitre le véritable danger qu´il y avait là-bas… Une fois arrivée dans les lieux, les Orcas se mirent à déployer la totalité de leurs troupes, pour ensuite repartir de là où ils venaient. C´était un spectacle fascinant, où pratiquement la totalité des unités du GDI étaient présentes : L´infanterie légère, des soldats discoboles, les toubibs, des techniciens, l´infanterie volante et même un chasseur fantôme ! Côté véhicules, il y avait des VBT pour le transport d´infanterie, des aéroglisseurs LRM, des Wolverines, des Titans, des désintégrateurs et un radar mobile. En gros, on venait d´envoyer la cavalerie entière pour une chasse à l´homme... Mais pas n´importe quel homme, puisque l´homme en question n´était tout autre que Molock !

En effet, ce dernier venait de voir la surprenante surprise que le GDI venait de lui envoyer pour le cueillir. Il en était ravi, car cela signifiait plus d´âmes à torturer et plus de massacres “ à la Molock ” ! Cependant, il était réaliste : les véhicules allaient le déranger plus qu´autre chose, pouvant même jusqu´à le blesser, s´il ne faisait pas attention. Il avait beau être Molock, le légendaire tueur Soviet-Nod, il ne devait pas se faire prendre malgré tout. Ainsi, il s´était caché dans une petite clairière, après avoir vu les Orcas s´approcher de sa position et commencer à atterrir sur une zone vide. Tapis sous des buissons, il tenait le casque Serukhor dans ses mains, le sourire aux lèvres. Bien qu´il ait un défi de taille à se débarrasser de tout ce monde, il en était excité. Son corps trembla de partout, car il allait enfin s´amuser cordialement. Ses yeux étaient grands ouverts, l´air encore plus maléfique qu´auparavant avec les deux premières escouades. Il avait cependant une pensée en tête, celle du commando mystérieux. Il ne l´avait toujours pas revu et retrouvé, ce qui l´inquiétait un peu. Malgré toute son excitation, Molock était capable de garder les idées claires, au moment où un danger potentiel autre que lui et Martin était apparu. Le commando “ tchèque ” en était un, même s´il l´avait aidé à se débarrasser des derniers gêneurs du GDI qui auraient pu témoigner de son existence. Mais pour le moment, il s´en contre-fichait, puisque le moment était venu pour lui de laisser parler ses émotions…

Molock : “ Oui… Ouuuiiii ! Hahahahaha, des victimes de plus ! Des âmes à torturer en plus ! DE LA VIANDE DE PLUS ! BWUHAHAHAHAHAH !!! ”

Il mit le casque Serukhor sur sa tête, et commença doucement sa descente aux enfers… Puis, Serukhor se mit à reprendre conscience, les yeux rivés vers les bataillons GDI. Ses yeux voyaient tout, du simple troufion jusqu´au désintégrateur qui préparaient leurs rayons soniques au cas où la menace apparaitrait. Il en savourait… En mode d´extase, il dirigea sa main vers la poignée du nano-sabre et la sortait doucement, comme à son habitude. Au moment même où le sabre était sorti complétement du fourreau, il bondit d´un bond rapide et puissant, en se dirigeant vers le désintégrateur le plus proche de sa ligne de mire. La lame du sabre trancha d´un coup sec les chenilles du désintégrateur, ce qui l´immobilisa sur le champ. Le reste des troupes se tournèrent là où ils entendirent le bruit de l´impact, s´étant mis sur leur garde depuis qu´ils étaient arrivés sur les lieux. Le général Cortez les avait averti plus tôt de la nature du danger qui les attendaient, en les ayant conseillé de surveiller leurs arrières au moment où ils l´appréhenderaient. Ce moment était venu, ils étaient fin prêts à faire face à Molock. Cependant, ce n´était pas Molock, mais Serukhor, et il n´était pas du tout à sous-estimer. Les yeux crispés, la bouche dégoulinante de bave et les dents acérés, il retira la lame des chenilles pour la brandir devant lui. Les soldats les plus proches étaient sous le choc, à la vue du casque terrifiant en forme de crâne humain, et des yeux qui se perçaient à travers les embouchures. Alors que le désintégrateur commença à tourner sa parabole vers Serukhor, ce dernier se mit à bondir vers les soldats GDI qui se trouvaient proche de lui. La lenteur de la parabole lui procura un avantage sérieux sur sa vitesse, ce qui lui permit de découper les soldats qui se trouvaient sur son chemin. Gorges tranchées, mains découpés, jambes décapitées, poitrines écartées, tout s´était dispersé au sol. Il mania le sabre comme un véritable Samurai, dont il s´inspira grandement pour exécuter ses ennemis. Le sang revola sur son visage et son corps, pétrifié par le plaisir d´avoir découpé des hommes aussi facilement. On voyait son air ébahi, le sourire aux lèvres qui affichait ses dents aiguisées et ses yeux ensanglantés qui visualisaient le carnage qui lui avait été tendu. Bientôt, le champ de bataille allait se transformer en champ de ruines…

Serukhor : “ Mwuhahaha ! VENEZ À MOI, PAUVRES HUMAINS ! ”

Il rebondit vers une troupe de soldats discoboles entourés de médecins, se préparant à le recevoir et à le tuer, si possible. Pour le désintégrateur touché, c´était l´occasion parfaite. Il avait Serukhor sur sa ligne de mire, et était prêt à charger les rayons soniques dans sa direction. Lentement, les rayons commencèrent à se concentrer sur la parabole, et on pouvait la voir scintillé d´une luminosité aveuglante et d´une couleur turquoise mélangée à une teinte de bleu, qui alla se propulser vers Serukhor. Ce dernier avait saisi les intentions du désintégrateur, et se mit à bondir de l´autre côté au dernier moment, alors que les rayons soniques touchèrent les pauvres soldats qui étaient malencontreusement placés à la mauvaise place. Leur corps explosa, faisait encore plus de victimes au camp GDI. La chef des opérations, la colonel Constansa, avait compris ce que tramait Serukhor. Elle se mettait à crier ses ordres à travers la radio afin qu´elle puisse avertir les désintégrateur à temps.

Constansa : “ À toutes les unités désintégrateurs, CESSEZ LE FEU ! Il a réussi à se faufiler dans nos rangs, NE TIREZ PAS ! Avec sa rapidité, il peut bouger d´une place à l´autre sans problèmes. Il nous a pris par surprise, ce cabrón ! DISPERSEZ-VOUS, je répète, DISPERSEZ-VOUS ! ”

La colonel Constansa était un autre vétéran de la Seconde Guerre du Tibérium. Elle avait la lourde responsabilité d´assurer le commandement de 3 escouades, contrairement à Gustavo et Urbano. Elle s´en était montrée digne depuis qu´elle avait participé à l´éradication du Tibérium en Amérique du Sud, ainsi qu´à la chute du Nod au Chili, ce qui lui avait fait valoir d´être la superviseure des escouades les plus puissantes du 33e régiment des Griffes d´Acier. Elle était difficilement impressionnable, à la vue des monstruosités qui avaient ravagé son pays natal avec le Tibérium. Depuis, les choses étranges ne lui faisait que renforcer sa détermination pour les éradiquer de la surface de la planète, coûte que coûte. Aujourd´hui, c´était un monstre humanoïde du Nod qui s´ajoutera dans sa liste de trophées de guerre. Malheureusement, elle était loin de se douter de la puissance de Serukhor et de ses capacités destructrices…

Ailleurs, le général Cortez avait enfin une image sur la menace qui avait si longtemps hanté les troupes du GDI. Il resta perplexe pendant un moment, en étant plus ou moins sûr de l´image qu´on venait de lui transmettre. Le technicien qui était responsable des communications entre le QG sud-américain du GDI et le champ de bataille était pourtant clair, il s´agissait bel et bien de ce qui mettait en péril les troupes du GDI. Figée par les horreurs qu´il lui était parvenu, il resta l´air ébahi, en se demandant quel genre d´expériences monstrueuses avait encore pratiqué la Confrérie du Nod. Serukhor se mit alors à diriger son regard vers la caméra, en se sentant observé, et sauta d´un bond spectaculaire vers le technicien sans défense. Sa main avait recouverte la caméra pour ensuite couper la communication du QG au champ de bataille. Cortez n´en croyait pas ses yeux. Il était témoin de la menace qui faisait pétrir de peur les troupes endurcis du GDI, qui n´était qu´un simple homme, bien que ce fût loin de ressembler à un être humain. Il n´y avait donc pas de temps à perdre, il fallait avertir Solomon de la situation actuelle.

Cortez : “ Lieutenant, nous avons bien enregistré cet appel-vidéo ? ”

Lieutenant : “ Oui, général. Nous sommes prêts à établir la communication avec le Philadelplhia. ”

Cortez : “ Parfait, faites-le immédiatement ! ”

Lieutenant : “ Oui, général. ”

Sur le Philadelphia, le général Solomon était toujours en train d´attendre des nouvelles du Cortez, afin qu´il puisse entamer la seconde partie de l´opération. Il voulait à tout prix savoir si l´équipe avait réussi à rentrer en contact avec la menace, et si possible, l´avait éliminée. Il n´espérait pas tant que ça, puisqu´au final, la seconde partie de l´opération visait justement à pallier l´élimination de la menace par les escouades Charlie-Delta-Epsilon. Étant toujours assis sur son siège en train de taper du doigt sur le bord de la table, son officier des communications lui fit parvenir un appel venant de Cortez.

Officier : “ Monsieur, le général Cortez veut établir une communication entrante. ”

Solomon : “ Allez-y, ne perdez pas de temps, acceptez-là ! ”

Officier : “ Bien, monsieur. ”

Le visage de Cortez était de retour sur l´écran de Solomon, mais ce dernier pouvait voir en lui qu´il était affligé par ce qu´il venait de voir.

Solomon : “ Cortez… Mais enfin, que se passe-t-il ? Vous me jetez un de ces regards… ”

Cortez : “ Général… Nous… Nous venons d´identifier le responsable derrière les attentats contre nos troupes. ”

Solomon : “ Enfin, ce n´est pas trop tôt ! Je vous avais dit que vous vous en sortiriez haut la main, général Cortez. ”

Cortez : “ Mon général… Je ne crois pas que vous mesurez la gravité de la situation ici-bas… ”

Solomon : “ Plait-il ? ”

Cortez : “ Voyez par vous-même… Vous comprendrez mieux, je pense. ”

La tête de Cortez fut remplacée par la vidéo de Serukhor. Solomon regarda attentivement chaque minute qui y passait, et n´y croyait tout simplement pas. Il venait de voir cinq soldats se faire déchiqueter par un homme avec un sabre en l´espace d´une minute. Sa rapidité et sa puissance l´effraya au plus haut point, mais ce qui lui fit frémir, c´était le fait qu´il ne voyait qu´un homme, qu´un seul homme, avait été derrière tout cela. Il voulait le confirmer avec Cortez, pour en être bien sûr à tout prix.

Solomon : “ Cortez… ”

Cortez : “ Oui, Général ? ”

Solomon : “ Confirmez-moi ce que vous venez de m´envoyer. ”

Cortez : “ Je vous assure, général, qu´il ne s´agit pas d´un montage. Il s´agit bel et bien l´œuvre d´un seul homme. En fait, je dirais plus d´un monstre, vu la déformation qu´il affiche. On pourrait croire à une nouvelle expérience du Nod, mais comme il n´y a aucune trace de Tibérium sur ce type… ”

Solomon se rabattit sur son siège, en réfléchissant. Son officier le regarda faire, tout comme Cortez. Il était songeur, mais il n´était guère surpris. Après tout, il fut le premier à établir une communication avec Kane, alors qu´il fut porté disparu depuis une trentaine d´année. C´est là qu´il devait passer à l´action, et il fallait faire vite. Le plan allait se dérouler comme prévu, ce n´était qu´une question de timing.

Solomon : “ Je n´aime pas ça… Il y a sûrement un lien avec la nouvelle disparition de Kane. Bon, Cortez ! ”

Cortez : “ Je suis prêt, général Solomon ! ”

Solomon : “ Il est temps de passer à la seconde étape de l´opération ! Faites sonner la retraite à toutes nos unités ! Ils doivent se replier au plus vite ! ”

Cortez : “ Mon général ? ”

Solomon : “ Je ne vous l´avez pas dit au début… Mais votre mission actuelle n´était qu´une diversion. Je me doutais bien qu´on n´y arriverait pas à s´en débarrasser aussi facilement. C´est là que la véritable opération commence ! ”

Cortez : “ Une diversion ? Et pour le VCM ? Vous m´avez fait envoyer un VCM sur ce champ de bataille, et vous me dites que ce n´est qu´une simple diversion ? ”

Solomon : “ Ne discutez pas ! Le VCM est factice, je n´allais pas risquer d‘envoyer un vrai VCM sur un champ de bataille alors qu´on ne connaissait pas l´ennemi. N´y vous y attardez pas, faites sonner la retraite. Ils doivent se mettre à l´abri. Je ne faisais que préparer le terrain pour… notre “ unité spécial ”. ”

Cortez : “ Ahhh, je vois… Vous auriez pu m´en avertir plus tôt. D´ailleurs, je ne sais pas comment faire pour convaincre mes escouades de se retirer, ils ne sont pas du genre à abandonner une bataille si facilement. ”

Solomon : “ Vous leur direz qu´il s´agit d´un ordre prioritaire du Philadelphia ! Allez-y, maintenant ! Il ne faut pas perdre un seul instant, c´est le moment parfait ! ”

Cortez : “ Oui, mon général ! ”

Cortez se mit au garde-à-vous, et il quitta l´écran du général Solomon. De retour au QG “ Croix du Sud ”, le général Cortez se prépara à établir une nouvelle communication avec la colonel Constansa. Celle-ci s´était mise à couvert, ayant déjà perdu la moitié des forces sur le terrain. La quasi-totalité des unités d´infanteries s´étaient faites décimées, et il ne restait que quelques infanteries volantes. Les véhicules essayèrent tant bien que mal à résister aux attaques de Serukhor, essuyant également des pertes mais beaucoup moins importantes que l´infanterie. Serukhor était en train de se régaler, après s´être amusé à trancher la tête de chaque soldat. Le seul survivant fut le chasseur fantôme, étant un mutant et un commando d´élite du GDI. Il faisait face à Serukhor, les deux se regardant droit dans les yeux. Autour du chasseur fantôme, il y avait des corps sans tête gisant sur le sol. Serukhor se mit à brandir son sabre devant lui, se préparant à une attaque éclair, tandis que le chasseur fantôme se mit à sortir un couteau Corvo, arme blanche traditionnelle de l´armée chilienne. Les deux étaient face-à-face, prêt à dégainer. La tension était énorme, à tel point qu´aucune autre unité ne bougea, laissant place à un duel à l´arme blanche traditionnel. Après un certain moment à marcher en rond, leur arme en avant, le chasseau fantôme ne mit à l´attaque. Son impatience était à son comble, mais dès le moment où il toucha le sabre de Serukhor, la lame du couteau se brisa en deux, tout en échappant la poignée à terre. Pour Serukhor, ce genre de combat ne l´intéressa pas, les jugeant ridicules et obsolètes. Il se mit alors à lever son sabre le plus haut possible, pour ensuite violemment transpercer le corps du chasseau en deux. Il sépara les deux parties de son corps en deux, laissant voir les organes se disperser, jusqu´à la partie entre les jambes, où la lame s´était retiré du corps, tout ensanglantée. Le coup était si violent, que tous pu voir chacune des deux parties du corps du pauvre mutant tomber chacun de leur bord. Même son fusil à balles magnétiques s´était fait transpercer en deux, ce qui montra la véritable puissance de Serukhor et du nano-sabre.

Alors que Constansa était témoin de la mort d´un de ses plus fidèles compagnons de guerre, elle reçut l´appel du QG malgré sa peine. Elle se remit à couvert, tout en étant frustré de n´avoir pu sauver la vie de son camarade ainsi que de ses soldats mort au combat. Elle pouvait entendre les ordres de son supérieur à travers la radio dont elle était équipée pour transmettre directement des communications au QG.

Constansa : “ Mon général ! Nous essuyons trop de pertes ! Nous ne tiendrons pas longtemps face à ce monstre ! ”

Cortez : “ Trop de pertes ?! Nom de dieu ! Quels sont vos unités disponibles actuellement ? ”

Constansa : “ Je suis la seule unité d´infanterie restante ! Le reste des unités ne sont que les véhicules de combat, et ce monstre se montre doué pour les endommager très facilement ! ”

Cortez : “ Pardon ?! Vous êtes la seule unité d´infanterie en vie ? Qu´en est-il des infanteries volantes ?! ”

Constansa : “ Il les a tués, même en étant dans les airs. Il avait saisi les fusils de nos soldats décédés et les a retournés contre nos hommes. Malgré tous les coups qu´on lui assaille, il reste toujours en vie ! Ce type… Cette chose est immortelle ! ”

Sa voix angoissée montrait bien qu´elle paniquait, et qu´elle voulait fuir ce cauchemar. Cortez était au courant des actions que Constansa avait entrepris dans le passé, durant la guerre, et il savait qu´elle n´était pas du genre à fléchir aussi facilement. Mais cette fois, même Solomon avait décidé de prendre les mesures nécessaires pour faire face à Serukhor. C´était leur dernier recours, et même là, on n´était pas certain du résultat attendu auprès du commandement GDI. C´était ça, ou alors l´autre plan qui était envisager…

Cortez : “ Tenez bon, colonel ! Évacuez les lieux, je répète, évacuez les lieux ! Vous devez sonner la retraite ! C´est un ordre direct du Philadelphia ! ”

Constansa : “ Mon général… On ne peut pas fuir devant ce monstre ! Il nous tuera tous ! IL NOUS TUERA TOUS ! ”

Cortez : “ Reprenez-vous ! Ce n´est pas le moment de céder à la panique ! Sonner l´alarme, repliez-vous le plus loin possible ! Nous vous envoyons les renforts ! ”

Constansa : “ Sauf votre respect, général… J´ai bien peur que ça soit inutile face à ce monstre ! ”

Cortez : “ Pas avec “ lui ”… ”

C´est alors que Constansa venait de réaliser ce dont son supérieur venait de lui dévoiler. Elle reprit un petit espoir, bien qu´il fût mince, mais elle était rassurée. Elle se leva, et se mit à crier l´ordre de se replier vers les forêts, pour faire place à leur nouvel “ invité ”.

Constansa : “ REPLI ! À TOUTES LES UNITÉS ! REPLIEZ-VOUS ! LES RENFORTS VONT ARRIVER ! D´ICI LÀ, NOUS NOUS REPLIONS DANS LES FORÊTS ! ”

Unité Titan : “ Nous replier ? Chef, ce monstre ne nous laissera jamais faire ! ”

Constansa : “ Discutez pas, c´est les ordres ! Repliez-vous, MAINTENANT ! ”

U-T : “ Et qu´est-ce qui va s´occuper de lui ? Il vient de décimer deux de nos unités Wolverine avec son sabre ! ”

Constansa : “ Avec un adversaire de taille, justement… ”

L´unité Titan avait compris, et se mit à donner les instructions de repli vers ses camarades. Constansa se mit également à le faire de son côté, via les transmissions radio afin que chaque unité puisse évacuer le plus rapidement possible. Dès tout le monde fut averti, ils se retirèrent tous du champ de bataille pour s´en éloigner le plus loin possible. Serukhor avait remarqué que tous s´étaient repliés à la suite des ordres du chef des opérations sur le terrain, ce qu´il lui attira son attention. Il se mit à la chercher, voulant connaitre la raison de leur fuite, alors qu´ils savaient bien qu´ils n´avaient plus aucun espoir face à lui. Il se dirigea vers sa direction, là où les Titan s´étaient repliés. Au même moment, le général Solomon était debout devant son ordinateur, attendant la confirmation du repli des escouades Charlie-Delta-Epsilon. Cortez réapparut une nouvelle fois, lui confirmant qu´ils étaient repliés juste à temps.

Cortez : “ Général, toutes nos unités sont à l´abri. Vous pouvez entamez la suite de l´opération ! ”

Solomon : “ Parfait… l´opération “ Wild Hunt ” peut enfin commencer ! ”

Cortez : “ Oui, général. ”

Alors que Serukhor se mit à rattraper la colonel Constansa qui s´était caché à l´arrière d´une clairière, cette dernière fut prise de panique. Le monstre l´avait suivi, et elle ne s´attendait pas à ce qu´il puisse la retrouver aussi facilement. Malgré ses tirs, cela n´arrêta pas Serukhor qui l´empoigna sur son cou et la leva pour commencer son interrogatoire.

Serukhor : “ Dis-moi, humaine… Quelle est la raison de votre fuite ? N´est-ce pas indéniable que vous allez tous périr, malgré tout ? ”

Constansa, étouffé : “ Hmmpf… On a pas encore sorti l´artillerie lourde pour toi… Sale vermine ! ”

Serukhor : “ Ah vraiment ? Je ne pense pas que cela changera grand-chose pour votre situation… ”

Constansa : “ Attends… de voir ! ”

Serukhor : “ Je n´aime pas attendre… Il va falloir que je m´occupe un peu l´esprit pour pouvoir satisfaire… ”

Mais ce dernier fut interrompu par un bruit assourdissant, venant de l´extérieur de la clairière. Il relâcha Constansa, qui se mit à tousser et à reprendre son souffle, tandis que Serukhor alla voir ce qui venait de le déranger à sa future séance de torture.

Serukhor : “ Qui ose ? Qui ose me défier ? ”

C´est alors, qu´en sortant de la clairière, qu´il vit ce qui venait de faire le bruit. Un énorme véhicule à quatre pattes se diriger vers lui, les armes qui tiraient un peu partout dans sa direction, pour le prévenir de son arrivée et de le faire sortir de sa cachette. Le Mammouth Mark. II fut déployé pour les cas d´urgences seulement, et Serukhor en était un. Le général Solomon ne prit aucune chance, il devait frapper fort, et vite ! Ne laisser aucune chance à l´ennemi de reprendre l´avantage, et de s´en débarrasser à tout jamais. Serukhor, lui, était ravi. Il allait enfin avoir un défi de taille contre sa puissance, et le tank MK2 (diminutif du Mammouth Mark. II) en était un. S´il parvenait à le détruire, le GDI serait montré aux yeux de tous comme les véritables perdant face au reste du monde, et ils seraient pétrifiés de peur devant la puissance de Serukhor l´invincible. Ce dernier ria, exclamant sa joie de pouvoir vaincre un digne adversaire que le GDI lui fit parvenir.

Serukhor : “ Enfin ! Hahahahaha, je suis touché, vils misérables ! Je vais vous montrer ce dont je suis capable, et ce n´est pas votre “ machine géante ” qui m´arrêtera, soyez-en sûr ! VENEZ, VENEZ ! AHAHAHAHAH ! ”

Mais Serukhor parla trop vite. Au moment où il finissait sa phrase, le MK2 tira une salve de ses canons magnétiques qui percuta la tête de Serukhor. Il revola plus loin, le casque s´étant dispersé un peu plus loin de sa position. Molock fut à terre pendant un moment, mais se réveilla rapidement lorsqu´il ressentit les vibrations des canons magnétique tirer un peu partout autour de lui et du machine gun qui tira dans sa direction. Heureusement pour lui, il était encore loin pour parvenir à le toucher, mais il n´en restait pas moins vulnérable. Cette fois, il était vraiment dans une position désavantageuse, et il ne pouvait se risquer de se frotter à MK2 seul. Il lui fallait son casque en premier lieu, mais il était conscient que même Serukhor aurait beaucoup de mal à se débarrasser du MK2, qui fit parvenir la victoire du GDI contre le Nod. Cela a suscité auprès de son ami MartinMB de se réunir avec les ressortissants communistes en Russie, afin qu´ils puissent fabriquer ensemble, Soviétique et Nod, un engin qui puisse rivaliser contre le MK2. L´Apokirov était le résultat de leur collaboration, et il était prêt à l´affronter dans un combat seul à seul. Cependant, MartinMB ne voulait pas attirer l´attention sur son nouveau centre de commandement mobile, et charga Molock d´effacer toute trace de l´Apokirov, matériel ou humain. Cela ne concernait que le GDI et les mutants, puisque les soviétiques avaient rejoint la bannière du Nod, formant ainsi le nouveau groupuscule des Soviet-Nod. Molock prit, pour l´une des rares fois de sa vie, panique.

Molock : “ FUCK ! Esti de tabarnak ! J´suis dans marde, y faut que je décrisse d´icitte au plus sacrant ! ”

Molock prit ses jambes à son cou, ne risquant pas de s´attaquer au MK2 seul. Il lui fallait de l´aide au plus vite, sans quoi, il se fera décimer facilement. N´ayant pas le casque de Serukhor sur sa tête, il était devenu vulnérable, et son nano-sabre ne pourrait arrêter ce monstre d´acier avec sa force actuelle. Cette fois, le GDI venait de montrer ses crocs, et Molock devint un peu plus raisonnable. Sur son chemin, il vit la colonel Constansa, qui s´était mise à l´abri pour assister au spectacle qui lui était servi.

Constansa : “ Alors, pendejo, on fait moins le malin, hein ? Hahahaha ! ”

Molock : “ Inquiète-toi pas, ma jolie ! Quand tu seras pu avec ton gros dinosaure, je me ferais un plaisir de m´occuper de ton cas à toi personnellement ! Pis je te garantis, ce sera pas beau à voir… Pour toi ! ”

Constansa : “ Ben voyons ! Où qu´il est rendu, le fameux monstre qui se mettait à décimer mes troupes ? De toute façon, mon “ gros dinosaure ” se fera un plaisir de se débarrasser de toi ! ”

Molock : “ C´est ce qu´on verra, sale bitch ! ”

Molock repartit au plus vite, sentant que le MK2 s´approchait dangereusement de sa position. Ce denier se mit à tirer dans la clairière, pour faire place à son imposante posture. C´était véritablement un monstre, dont les pattes faisaient la hauteur d´une unité Titan, qui était haut de 7,50 mètres. À chaque fois que le MK2 leva un de ses pattes pour la ramener par terre, le sol trembla. On sentait bien qu´on ne faisait pas affaire à un véhicule militaire conventionnel, mais bien à un prototype qui pourrait changer le cours de l´histoire de l´humanité auprès du GDI. À l´intérieur de celui-ci, les pilotes et les artilleurs se chargeaient de diriger leur attaque sur Molock, ne lui laissant aucun répit. Ils étaient surpris d´être déployé au combat pour un seul type, mais venant directement du Philadelphia, ils se contentèrent tout simplement de suivre les ordres.

Pilote MK2 : “ Quand même, je peux pas croire qu´on fait littéralement une chasse à l´homme avec le MK2. ”

Artilleur MK2 : “ Ouais, c´est bizarre… Parait que c´est un monstre qui découpe les soldats en morceaux. Apparemment, ils se sûrement gourés là-haut. ”

Capitaine MK2 : “ Silence, vous deux ! Nous avons eu nos ordres, on se contente simplement de les appliquer, peu importe la menace ! De plus, je vous fais remarquer que le commandement central a reçu une preuve visuelle de sa dangerosité, il n´est donc pas à sous-estimer ! Maintenant, abattez-le moi sur le champ ! ”

Artilleur MK2 : “ Bien, chef. (Chuchotant plus bas) : Putain, qu´est-ce qu´il est grognant…

Pilote MK2, chuchotant également : “ Ouais, quand même, haha. ”

Capitaine MK2 : “ Ça suffit, vous deux ! Concentrez-vous ! ”

Ils étaient loin, très loin de se douter du danger qu´ils les attendent. Alors que Constansa sorti de son abri pour reprendre contact avec le reste de ses unités, elle se mit à observer les dessous du MK2. Elle remarqua alors que sur l´une des jambes du MK2, une trappe était ouverte comparativement aux autres. Les pattes du MK2 avaient sur elles les échelles qui permettaient à l´équipage de monter dans le véhicule, et tout en haut, il y avait les trappes qui faisaient office d´ouverture pour pouvoir rentrer à l´intérieur du gigantesque MK2. Normalement, dès que l´équipage était rentré complétement, les trappes se fermèrent automatiquement, ne se rouvrant que lorsque l´équipage désire descendre du véhicule. Aussi, elle avait également remarqué que la trappe était manquante, ne laissant qu´un trou menant à l´intérieur du MK2. Elle n´était pas rassurée du tout, et se mit à contacter le capitaine du MK2 de la situation.

Constansa : Ici la colonel Constansa, commandant en chef des escouades Charlie-Delta-Espilon du 33e régiment des Griffes d´Acier, répondez, à vous. ”

Capitaine MK2 : “ Ici le capitaine Henry Granger, aux commandes du Tank Mammouth Mark. 2, je vous reçois très bien, colonel Constansa. Quelle est la situation ? ”

Constansa : “ Vous avez une ouverture à l´une de vos entrées. Une de vos trappes a été ouverte de force, il semble qu´un intrus ait pu s´infiltrer à l´intérieur de votre véhicule. ”

Capitaine MK2 : “ C´est impossible, voyons ! Nous aurions été avertis par notre I.A de la présence d´un intrus. Vous êtes bien sûr de cela, colonel ? ”

Constansa : “ Je vous assure, capitaine, que je vois un énorme trou à la patte arrière gauche du MK2. Il n´y a pas de doute possible… Je ne comprends pas qu´E.V.A ne vous ait pas averti de cette situation, capitaine. ”

Capitaine MK2 : “ Hum… Ce n´est pas normal. E.V.A, donnez l´ordre à nos techniciens d´investiguer sur l´entrée numéro 4. Je veux un rapport sur tout ce qui suspect à bord du MK2, exécution ! ”

E.V.A, l´intelligence artificielle du GDI, était un élément-clé de la victoire du GDI contre le Nod. C´était de loin la seule I.A qui pouvait rivaliser, voire même surpasser Cabaal, I.A de la Confrérie du Nod. Grâce à ses compétences et à son assistance technique, le GDI avait gagné la guerre contre le Nod. Toutefois, E.V.A ne répondit pas à l´appel du capitaine Granger, ce qui inquiéta l´équipage du MK2.

Granger : “ E.V.A ? Avez-vous reçu mes ordres ? Est-ce que vous m´avez compris ? E.V.A ? ”

Pas de réponses. L´équipage commença à prendre peur, étant subjugué par l´inactivité de E.V.A, qui n´avait jamais eu de problèmes techniques au cours de la guerre. L´artilleur se retourna vers son capitaine, l´air inquiet.

Artilleur MK2 : “ Capitaine, qu´est-ce qui se passe ? Depuis quand E.V.A pouvait tomber en panne ? ”

Pilote MK2 : “ Si ça se trouve, elle nous fait une farce… C´est elle qui a laissé la trappe ouverte, et elle fait semblant de ne pas répondre à nos ordres, juste pour nous foutre la trouille ! ”

Artilleur MK2 : “ T´es con, ou quoi ? C´est une I.A ! Elle ne connait pas ce genre de choses, et elle n´est pas programmée pour nous faire ce genre de conneries, merde ! ”

Pilote MK2 : “ Tu préfères savoir qu´un intrus s´est infiltré dans le MK2, a piraté E.V.A et a réussi à semer la pagaille dans nos rangs ? ”

Granger : “ Bon, silence vous deux ! Je vais tenter d´entrer en communication directement avec les techniciens. Équipe technique, est-ce que vous me recevez ? Équipe Technique ? ”

Granger se mit à répéter son appel sur son intercom personnel, qui se trouvait sur son siège de capitaine. Les transmissions étaient retransmises vers la radio d´un des techniciens, qui était accroché sur sa ceinture. Ce dernier, ainsi que le reste de l´équipe technique, était mort, une balle à la tête, le sang qui avait éclaboussé sur les murs du couloir étroit du MK2. Le couloir était sombre, la lumière était désactivée et on pouvait voir le corps de cinq techniciens joncher sur le sol. Dans la cabine centrale du MK2, le capitaine Granger commença à perdre patience.

Granger : “ Bon sang ! On dirait qu´on nous a coupé toutes nos communications ! Artilleur, allez vérifier l´état de l´équipe technique et dites à la moitié d´entre eux d´aller réparer l´entrée numéro 4. L´autre moitié s´occupera de rétablir E.V.A tandis que vous me ferez la plaisir de chercher notre intrus et de nous en débarrasser. ”

Artilleur MK2 : “ Euh, vous ne voulez pas que je continue de tirer sur notre homme, capitaine ? ”

Granger : “ Ce ne sera pas nécessaire, votre camarade ci-présent pourra aisément l´écraser sans problème. Il ne représente plus une menace, certes, mais les ordres sont clairs : Il faut le tuer. Maintenant, rompez ! ”

???: “ Non, je ne crois pas. ”

Soudainement, deux tirs se fit entendre, tuant le pilote et l´artilleur du MK2 en même temps. Leurs têtes se mit à percuter la console de contrôle du MK2, tandis que Shadow releva sa furtivité face au capitaine Granger. Ce dernier sursauta, ayant eu la plus grosse frousse de sa vie. Il se s´attendait pas du tout à ce que quelqu´un puisse apparaitre par enchantement dans la cabine centrale du MK2, et encore moins qu´il tue ses deux membres d´équipages. Shadow se retourna face à Granger, les deux pistolets CZ 100 dans chaque main, les bras tendus. Il s´adressa à celui-ci,

Shadow : “ Bonjour, capitaine… Je suis déçu de vous apprendre que le MK2 n´est pas aussi invincible que vous le pensiez. ”

Granger, tremblant : “ Mais… Comment ?! Comment vous avez réussi à outrepasser E.V.A et à vous infiltrer à bord du MK2 ?! ”

Shadow : “ Votre “ E.V.A ”, n´est pas aussi fiable que vous le croyez. Vous pensiez sincèrement que Cabaal se ferait surpasser par votre technologie désuète ? Allons bon, mon cher capitaine. Vous ne connaissez pas le créateur de cette intelligence artificielle, un génie de la science ! Il m´était ridiculement facile de la court-circuiter et de ne pas avoir sonné l´alarme. À présent… c´est terminé ! ”

Granger : “ C´est impossible… C´EST IMPOSSIBLE ! ”

Alors que Granger se mit à déguerpir de son siège de capitaine, Shadow releva une de ses mains et visa le dos du capitaine. Il tira un coup sec, faisait tomber le corps sans vie de Granger, touché en plein sur la colonne vertébrale. Shadow venait d´accomplir l´irréalisable : Il venait de vaincre le Mammouth MK2 à lui seul, avec l‘aide de Cabaal. Il sortit du C4 qui était entreposé à l´arrière de son dos, et se mit à déposer les charges sur la console. Il en avait mis un peu partout dans le MK2, y compris sur les réacteurs, ce qui allait créer une énorme explosion de l´intérieur. Après avoir déposé la totalité des charges C4 dans le MK2, il se dirigea vers la sortie d´où il avait pénétré de force, lors de l´atterrissage du MK2 via le Kodiak, vaisseau du commandant McNeil, héros de la guerre du GDI, et se mit à sauter tout en bas des 7,50 mètres de hauteur. Lors du saut, il donna un ordre à Cabaal.

Shadow : “ Cabaal, activation du mode armure ! ”

Cabaal : “ Affirmatif. MAXIMUM ARMOR ! ”

La combinaison de Shadow s´était mise en une couleur vert-kaki, et ce dernier atterrit à terre sans le moindre dommage. Ayant percuté le sol, un mini-cratère s´était formé autour de lui, démonstration de la résistance de la nano-combinaison face à l´impact. Il se remit furtif, de peur de ne pas se faire prendre par la Colonel Constansa, qui se dirigea vers le MK2 après avoir vu qu´il ne bougea plus. Elle sortit de la clairière, s´étant mise à l´abri pour ne pas se faire écraser par le MK2, pour vérifier le statut de l´équipage.

Constansa : “ Ici, la colonel Constansa ! Répondez, capitaine Granger ! Que se passe-t-il ? Pourquoi avez-vous arrêté le MK2 ? Répondez, capitaine ! ”

Shadow s´éloigna au plus vite du MK2, laissant la colonel s´approcher le plus près possible du véhicule à l´arrêt. Après s´être placé dans un champ de tibérium proche de la zone, il resta furtif et sortit une télécommande de sa poche. Il compta jusqu´à 3, et il appuya sur la gachette. À ce moment-là, une énorme explosion retentissait au sein du MK2, faisait soulever Constansa loin de la zone, à cause de l´énorme souffle provoqué par l´explosion. Molock, qui continuait de courir sans avoir prêter attention à l´arrêt du MK2 par Shadow, s´arrêta net lorsqu´il entendit l´énorme explosion à l´arrière de lui. Il se retourna, pour voir le MK2 tomber en pièces, le feu ayant pris dessus. Il remarqua que le feu était de couleur verte, et que du Tibérium avait apparu un peu autour de l´explosion. Cela pouvait expliquer la puissance de l´explosion, qui ressentit après avoir couru au moins 500 mètres entre le MK2 et sa position. Il ne voyait qu´une explication possible : le commando tchèque ! Cette fois, Molock fut paralyzé. Non seulement ce commando pouvait disparaitre sans laisser de trace et s´alimenter au tibérium via sa combinaison pour tuer ses ennemis, mais il avait réussi à détruire le MK2 seul. Il avait là un nouvel ennemi encore plus dangereux que le GDI et son tank Mammouth MK2. Il devait rester sur ses gardes, et retrouver au plus vite le casque de Serukhor. C´est alors que Shadow réapparut devant lui, après avoir enlevé sa furtivité. Molock prit peur, surpris par la venue de Shadow. Alors qu´il se préparait à dégainer son nano-sabre, Shadow se mit à lui relever son identité.

Shadow : “ Alors, Molock ? On ne me reconnait pas ? ”

Molock : “ J´ai déjà entendu ta voix, toé… Comment ça que tu connais mon nom, pis comment ça se fait que tu parles avec un accent québécois ? Esti, t´es qui toé calisse ?! ”

Shadow : “ Ah, ben mon tabarnak… ”

Il enleva son masque, laissant paraitre son visage à Molock. Ce dernier resta figé, les yeux grand ouverts, alors secoué par le choc de retrouver une de ses plus vieilles connaissances.

Molock : “ SHADOW ?! ”

Shadow : “ Enfin, mon simonac ! Y´était temps que tu me reconnaisses, esti ! Ça fait un crisse de bon boute, dude ! ”

Molock : Mon esti de calisse… Viens donc dans mes bras, toé-là ! ”

Ils s´approchèrent pour se jeter dans les bras, après tant de temps. Ils étaient deux fidèles amis, qui s´entendaient à merveille, et les retrouvailles étaient très émotives. Ça faisait longtemps que Molock avait perdu contact avec Shadow, depuis qu´il avait quitté l´équipe de MartinMB, et il était content de le retrouver une nouvelle fois, cette fois, en se faisait sauver la vie.

Molock : “ Tabarouette… Ça fait quoi… 5 ans ! 5 ans, le gros ! Esti, késsé que t´es devenu, à part de ça ? ”

Shadow : “ Oh boy… Ben trop long à raconter, je te dirais tout ça quand on aura un peu de temps libre. Allons retrouver Martin en premier. ”

Molock : “ C´est good. Mais faut que je retrouve mon casque d´abord… J´en ai besoin pour… ”

Shadow : “ Pas le peine de me le cacher, je sais très bien ce que tu fais avec. ”

Molock : “ Ahhh… J´aurais voulu garder ça secret, tu vois… ”

Shadow : “ Calisse, Molock ! Je suis un de tes chums ! Je vais pas dévoiler ça à Martin, j´suis pas cave. Oublie pas aussi que je lui dois rien du tout, depuis mon exil… ”

Molock : “ C´est vrai… D´ailleurs, pourquoi t´es revenu ? Je pensais que tu voulais plus le revoir. ”

Shadow : “ Chaque chose en son temps, dude. D´abord, voici ton casque. ”

Il tendit le casque de Serukhor à Molock, qui était accroché à son dos. Ce dernier était content, et remercia son vieil ami de l´avoir retrouvé pour lui.

Molock : “ Calisse, merci dude ! Je te dois la vie, esti ! Et dire que je t´avais menacé de te tuer quand on s´était rencontré la première fois, ahahah ! ”

Shadow : “ Ahhh, c´était le bon vieux temps, ça ! À l´époque, on était vraiment une gang de mongole, pis on était jeune aussi, héhé ! ”

Molock : Shit, c´est vrai ça… c´est ben vrai… FUCK ! ”

Shadow : “ Quoi, qu´est-ce qui se passe ? ”

Molock : “ La bitch de tantôt ! Faut que j´aille la tuer ! Elle m´a vu, je dois pas la laisser vivante ! ”

Shadow : “ Euh, Molock… Je sais pas si t´as remarqué, mais je viens de détruire leur Mammouth MK2. Pis en plus de ça, ils ont déjà pris des enregistrements de toi en Serukhor pendant que tu les avais attaqués. Faque, l´élément de surprise… Ouais… ”

Molock : “ Crime, t´as raison ! Fuck, Martin sera pas content ! ”

Shadow : “ C´est Martin le cave. Il t´envoie seul, sans couverture, affronter des troupes entières du GDI, sans penser un instant que le GDI répliquerait avec la force brute, comme toujours. ”

Molock : “ En fait, c´est moi qui avait demandé ça… ”

Shadow : “ Ahhh… Okay, désolé d´abord. Mais c´était une idée cave pareille, dude. ”

Molock : “ Je sais… c´est pour ça qu´il va être fru après moé, esti ! Je lui avais promis que je me débarrasserais des témoins gênants sans laisser la moindre trace. ”

Shadow : “ Et tu aurais dû prévoir les conséquences face à ça. Le GDI a gagné la guerre officiellement, ils vont pas se laisser faire après que tu t´es amusé à zigouiller leur troupe juste pour le “ lulz ”. ”

Molock : “ Vive le lulz ! ”

Shadow : “ C´est tout toi, ça, ahaha. Allez, laisse là en vie, je veux qu´elle soit témoin de notre nouvelle puissance ! Toi pis moi, on fera un sacré duo mortel ! ”

Molock : “ Comme tu voudras, mais si jamais Martin me demande si j´ai laissé des témoins… ”

Shadow : “ C´est moi qui va répondre ! Pour une fois, il va falloir que lui tienne tête, à cet esti de moron ! ”

Molock : “ Ouais, t´as pas si changé que ça, finalement… ”

Shadow : “ Ah, c´mon, dude ! Laisse-moi régler mes affaires avec lui. ”

Molock : “ C´est bon, c´est bon… Je ferais du pop-corn quand vous ferez votre combat de bitch. ”

Shadow : “ Hahaha, allez, on y va ! Direction… L´APOKROV ! ”

Molock : “ DOH ! T´es au courant ? ”

Shadow : “ Ah, crime, Molock, j´en sais des choses, moi-là… ”

Et c´est ainsi que les deux compagnons prirent le chemin ensemble, en direction de l´Apokirov. Tel que prévu, Constansa était toujours en vie, inconsciente sur le sol. Un léger filet de sang coula de sa tête, mais rien de bien grave pour sa situation. Ils la laissèrent en vie, avec le MK2 qui brûlait et qui propageait un peu de tibérium autour de lui. Le C4 au tibérium était une bombe beaucoup plus dangereuse que les conventionnels, qui faisait accroitre la progression du tibérium sur le sol beaucoup plus vite qu´à la normale, effet secondaire de l´explosion du C4. Ce n´était que le début pour le GDI… le début de leur CAUCHEMAR, car plus loin du MK2 se tenait deux hommes ayant des capacités uniques et cachés aux yeux de tous… À l´avenir, ils deviendraient le duo le plus dangereux et le plus sanglant que connaitra l´histoire de l´humanité. Ce duo, c´était… MOLOCK ET SHADOW !

À SUIVRE !

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J'ai (enfin) lu ta fic et on dirait que j'arrive à temps pour le début des choses sérieuses =D

Je n'ai rien à ajouter aux autres commentaires. C'est épique, c'est un excellent niveau d'écriture et je confirme que quatre chapitres à la suite n'est pas tout à fait bon pour le lecteur et sa santé mentale.

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Alors, tout d'abord, merci pour vos commentaires, les gars ! Les commentaires me sont importants, non pas seulement parce que je veux savoir si vous lisez ma fic et l'aimez (c'est évident lol...) mais surtout pour savoir ce qu'il y a à améliorer. La critique est pour moi une chose capitale ! Je veux connaitre votre opinion critique, savoir ce qui ne va pas dans mon histoire, au niveau de la cohérence, et etc...

Ensuite, j'aimerais vous présenter un magnifique dessin de Divadawm, un des meilleurs artistes que je connais sur le web selon moi, qui a fait un portrait de Shadow. C'est un peu une sorte de promotion pour ma fiction, et c'est pour montre son premier dessin fait sur une tablette Wacom, comme il le dit xD. Alors, sans plus attendre, voici le dessin :D !

shadowfinal.jpg

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Tiens, bonne idée lol, l'avatar. Sinon, Divadawm nous fait le plaisir de dessiner le second personnage important de l'histoire: MOLOCK !!!!! D:

Avec le casque de Serukhor en prime ! Mais bon, il faudra attendre un petit moment avant sa publication... En attendant, nous pourrons deviner le style qu'il adoptera pour amener Molock à la vie de son crayon ! :D

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J'ai lu ca reste tres bien. Ceci dit, je suis toujours aussi rationnel, du coup le coup de Sekuror seul contre 3 bataillons infanterie + blindés et il n'est même pas freiné un peu, je trouve ca trop gros, même pour lui. M'enfin je doit être un cas isolé vu que ce n'ai visiblement pas le ressenti d'autre personnes. Ceci j'ai trouvé la destruction du MKII très bien faite ;)

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Seruhkor est largement overpowered dans cette fiction, mais il doit y avoir une raison à cela. Après tout, chaque héros a ses revers. Dans TS : Apokirov, par exemple, Seruhkor était en effet meilleur que Molock au combat, mais était en contrepartie trop psychopathe et assoiffé de sang pour raisonner correctement ou garder son sang froid.

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Je savais que Salomon était un trou du cul.

Je suis un peu déçu de cet épsidoe. Je passais l'épisode a me demander si Constansa allait se faire ass-rape ou gang-raper par Molock et Shadow en souvenir du bon vieux temps.

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LOL pour CnC Boy ! J'y avais pensé à ça justement, juste pour toi ! xD

Malheureusement, je n'avais pas prévu le viol cette fois, parce qu'avec un Mammouth MK2 qui arrive, il aurait pas eu le temps pareil. Shadow, lui, c'est pas son genre du tout. J'essayerais de satisfaire CnC Boy un moment donné si possible, mais il faudra que mon histoire soit cohérente alors.

Sinon, Serukhor est OP, je l'admet, mais n'oubliez pas qu'il doit passer par le casque. Aussi, Molock ne s'en sert seulement que lorsque y'a des véhicules à détruire. Serukhor est un mystère, même pour moi et Martin lol... Dernier détail: Molock n'aime pas Serukhor, et vice-versa. Il s'entende sur une trêve pour coexister, mais rien de plus. J'essayerais de démystifier les origines de celui-ci plus tard dans la fic. Pour le moment, contentez-vous de la fantaisie proposé, et je tâcherais de coordonner le reste un peu mieux, je promet rien non plus.

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Il y a une limite de ce qu'on peut poster sur ce forum.

Tu peux le suggérer sans l'écrire.

Serukhor se rappela alors que la chair ne pouvait pas seulement être dévorée, on pouvait également s'y unir. La colonelle Constansa avait réveillé une pulsion sexuelle chez Seruhkor.

Seruhkor jeta Constansa à Terre. Celle ci savait qu'elle allait subir les assauts puissants de Seruhkor. Aillant vécu dans les quartiers pauvres du Chili, elle savait la terreur des victimes.

Mais rien n'aurait pu la préparer à ceux qui allait suivre.

<censuré>... par les blessures ...</censuré><censuré>... son propre bras....</censuré><censuré>... trachéotomie...</censuré><censuré>..enroulé autour de son couteau</censuré>

Elle ne restait plus de Constansa qu'une masse d'organe sanglotante mais toujours en vie après que Seruhkor est finis son affaire. Seruhkor plein de mépris passa alors à table.

A prioris on reste dans les limites mais les quelques mots restants laisse imaginer un rapport au delà de tous ce qui a été fait en matière d´inhumanités (du guro quoi).

En fait le pire ici c'est le lecteur qui imagine avec ces simples mots, ce sont eux les vrais pervers.

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Tu peux le suggérer sans l'écrire.

C'est comme une scène de sexe à la Disney, sauf que là ce sera un viol Disney.

Serukhor se rappela alors que la chair ne pouvait pas seulement être dévorée, on pouvait également s'y unir.

10/10

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Bon, allez, c'est bon les dudes. On pourrait éventuellement changer de sujet aussi... Je ferais une histoire COHÉRENTE, et Serukhor n'est pas du genre violeur, sauf sous la colère. S'il se fâche, il s'emportera, mais je verrais comment la situation évoluera en premier. Je ne mettrais rien d´obscène non plus, comme le dit Martin, y'a une limite à ce qui est écrit. J'ai dit que j'essayerais de faire une histoire de qualité, et ce sera le cas ! Et comme à l'habitude, le prochaine chapitre sera dispo le 19-20 Janvier environ. D'ici là, si vous avez des critiques autres que des scènes de sexe, vous pouvez m'en faire part et je tâcherais d'améliorer ce que je peux.

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Selon moi, Seruhkor est toujours sous la colère, en quelque sorte. Il est la colère incarnée dans son stade le plus poussé, celui de la folie psychotique. Molock ne perd jamais son sang froid et ne s'énerve jamais, car toutes ses émotions refoulées sortent par Seruhkor. C'est le raisonnement suivi par TS : Apokirov, mais évidemment je ne serais nullement inquiété de voir cette fiction prendre une autre direction, car à date la psychologie des personnages est parfaite.

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