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Command & Conquer SAGA

Pour l'Honneur et pour Kane !


Apolyon

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2 Avril 2049 - Dans les montagnes surplombant Sarajevo à l'est

Tout n'était que poussière, arbres morts, rochers abruptes et coupants défiants l'aval, la vie semblait avoir désertée cette partie de la Terre, même le soleil du soir, rouge comme le sang, semblait vouloir s'échapper de ce monde mort en se cachant derrière les nuages noirs de poussières et de fumets sanglants, datant des combats des jours précédant, qui se profilaient à l'ouest. Un peu plus loin dans la continuité de l'horizon, un flou verdâtre commençait à apparaître, suivie de lumière, de béton marqué du sigle de l'aigle, un complex de raffinage du tibérium du GDI, on pouvait appercevoir les hautes cheminés des fourneaux crachant, avec force, les résidus de la récolte, ainsi que l'on pouvait apercevoir des tourelles défensives soniques et antipersonnelles.

Mais en amont, les ombres défilaient en grand nombre, tels des présences impalpables invisibles dansant le sabbat sous les nuages noir de la nuit sans lune, affichant le blason du scorpion et du crâne, la Death Confessor Division s'apprêtait à faire remonter l'Enfer sur Terre.

- Où en est-on dans les préparatifs ?

- Nous seront totalement opérationel un peu avant la tombée de la nuit, Mon Commandant, les régiments d'infanteries motorisées sont déjà en place ainsi que les divisions blindées, un "Armageddon" est près à être largué ! Réponda l'aide de camps.

- Les batteries d'artilleries sont-elles en position ? demanda Apolyon.

- Toutes les dix prêtes à faire feu sur votre ordre, ainsi que les vertigos et les vaisseaux d'incinérations. Ils n'attendent que votre ordre et les démons danseront à nouveau dans la plaine de Sarajevo, Mon Commandant.

- Très bien. Nous lancerons très bientôt l'attaque. Mais avant que vous partiez, Capitaine, où en est le gaz ?

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Edited by Apolyon
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- L'acheminement se poursuit sans encombre, nous devrions être à même de commencer le gazage de la base en même temps que le bombardment préliminaire des positions défensives, ce qui devrait nous donner un effet de surprise non négligeable, réponda le Capitaine.

- Très bien, cependant veillez bien à ce que les canoniers aient bien tous les bonnes coordonnées et le bonne conduite de tir, je me dois de récupérer un artefact important à l'Ascencion dans le complex central de recherches et de développement de la base. Deplus ca nous fera une tête de pont pour récupérer le reste de la zone, ainsi que les ruines du Temple Prime.

- "Ghszt ! Mon Commandant, ici le poste de contrôle alpha, le convoi de mercennaires avec le gaz vient d'arriver" annonca la radio.

- Très bien le capitaine va les réceptionner comme ils le doivent, dit Apolyon dans son émetteur radio.

- "Affirmatif"

- Capitaine, je ne fait pas confiance à ces mercennaires, et surtout pas à leurs yeux, alors je vous en pries, une seule balle par personne et avec un silencieux, annonca cruellement le Commandant Apolyon.

- A vos ordres, Mon Commandant.

Le Capitaine sortit de la tente avec célérité afin d'acceuillir mortellement ces invités trop gênant qu'étaient les mercennaires acompagnant le convoi de gaz. Une série de détonnations sourdes retenti dans le campement, et un rictus digne du Seigneur qui commande l'Armée Infernale, vînt s'intaller sur la bouche du Commandant.

Un peu plus tard dans la soirée... La nuit était tombée depuis peu sur le territoire de Sarajevo, comme les nuages l'annonçaient la nuit débuta sans lune...

- Mon Commandant, nous somme totalement opérationel et mobilisé, près à lancer l'assaut, dit le Capitaine avec un entousiasme difficile à cacher.

- Très bien, je vais bientôt donner l'ordre, rejoignez votre division Capitaine et menez là aux combats tels Abigor sur son destrier infernal.

Le Capitaine s'exectuta. Apolyon se saisit de sa radio afin de transmettre ses ordres et son message à ses fidèles troupes de fanatiques.

- "Messieur, voilà le moment tant attendu par beaucoup d'entre vous, le moment d'exterminer ces Hérétiques du GDI, ne prenez aucunes pitiés d'eux, eviscérez-les avec votre fusil, faites en de la chair à canon que même les chiens ne voudront pas manger. Faites des combats qui vont suivre vos heures de gloire ! Prouvez à Kane que vous êtes digne de le représenter sous le chant des canons. Voici donc mes ordres : oblitérez le GDI, évincez leurs faibles divisions d'infanterie, calcinez leur division de Mamouth, ce char si défiant qu'ils ont mis au point afin de vous asservir, cependant sécurisez le complex de recherche central nous devons reprendre ce qu'ils nous ont voler avant de le faire voler en morceau comme un vulgaire chateau de cartes ! Allez-y mes réprésentant ! Pour l'Honneur et pour Kane !!

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L'instant d'après, la terre trembla, et un assourdissant coup de tonerre vînt troubler la base du GDI, les batteries venaient de faire feu toutes d'un seul et même coup. L'air s'embrasa, le souffle des explosions projeta les soldats au sol, souleva les débris des cibles visées et les objets sur le sol, faisant d'eux des projectils mortels. Les tourelles défensives plièrent rapidement sous les coups des obus de 150mm de l'artillerie spectrale. Le dépôts de munitions du GDI, explosa sous le poid des bombes des vertigos, transformant le ciel en un brasier infernal. Les casernes et les usines d'armement de la base furent prises d'assaut par l'infanterie mécannisée. Les soldats du tibérium et les lances flammes de la Main Noire firent fondre l'infanterie ennemie. Les blindés du GDI finire en paille de fer face aux Avatars et aux Scorpions de la Death Confessor Division. Les raffineries de tiberium du GDI implosèrent lorsque les ingénieurs accompagnés d'Equipes de Combats Furtives, posèrent des bombes à privation d'oxygène dans les réservoir de tiberium.

En amont de la base, Apolyon, contemplait l'oeuvre de ses soldats. Il semblait en trans devant les combats, il était comme le chef de l'ochestre, dirigeant ses troupes et leur victime jusqu'au plus profond de l'Enfer qu'il avait lui même provoqué. La guerre était totale dans cette partie du monde, il l'avait voulu. L'odeur des charniers, du sang bouillonant, l'odeur de l'acier brûlé venaient jusqu'à ses narines comme si ce fumet de massacre lui était destiné.

Après une heures d'assaut les combats finirent, tous les bâtiments étaient tombés, sauf le complex central de recherche resté intact comme le voulait Apolyon. La dernière garnison d'infanterie blindée d'élite du GDI s'y était retranchée ; 20 exosentinelles, 100 soldats et un commando du GDI, tenait la place d'une main de fer, il était impossible pour tout être humain d'entrer dans le complex vivant.

- Sergent Blitz ! Appela Apolyon qui entre temps c'était rendu sur place.

- A vos ordres, mon Commandant, réponda le soldat.

- Préparez les drônes d'attaque "Storm Spider", chargez les avec le gaz de combat "Paymon", puis nettoyez la zone, je ne veux personne de vivant dans ce complex ! Ordonna Apolyon.

- Affirmatif ! Réponda Blitz

Quelque minutes plus tard les drônes passant par les aérations du complex, commencèrent à s'introduire...

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Les araignées mécaniques, organisées, montèrent tour à tour sur le haut du bunker, évitant avec facilité les moindres angle de tir défensif possible, profitant des moments d'inattention de tireur ainsi que des angles morts. Lorsque qu'elles furent toutes sur le toît, elle découpèrent avec une précision chirurgicale la bouche d'aération, puis elles s'engoufrèrent une à une enfin elle ressoudaire hermétiquement leur entrée de fortune. Une fois enfermées, les Storm Spider se répartirent silencieusement dans tout le système, et une fois qu'elles furent toute en place, elles lachèrent le gaz, comme un seul être, réduisant à néant les espoirs de résistance de tout organisme vivant à l'intérieur, de ce tombeau de bêton précontraint et d'acier...

Edited by Apolyon
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  • 2 weeks later...

... Inspiration, expiration, inspiration, expiation... A chaque bouffé d'air les soldats, cloîtrés dans leur enceinte qu'ils croient imprenable, meurt peu à peu comme une fleur qui se fâne sous un soleil de plomb. Soudain un premier soldat s'écroule sur lui même ; à sa bouche se profilait une écume rouge, ses poumons se liquéfiait sans qu'il ne puisse lutter ; ses camarades stupéfaient, attirés par une curiosité fatale s'approchèrent avec célérité de l'agonnisant, mais un spasme nerveux contracta tous les muscles du mourrant, ce dernier n'avait pas laché au paravent sa carabine, une rafale partie tel la foudre et l'air à l'intérieur ne devînt que plomb et sang autour du cadavre initial. Peu à peu les soldats commencèrent à paniquer, les mouvements d'air qu'ils provoquèrent, en bougeant favorisa, la dispersion du gaz dans leur antre mortuaire, et tous, les uns après les autres, tombèrent crachant leurs poumons qui se sublimaient...

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