Le docteur Ignatio Mobius a risqué sa vie plus souvent que la moyenne des commando du GDI - et pourtant ce scientifique allemand n'a jamais mis les pieds sur les lignes de front. Mais plutôt parce ce que le docteur Mobius, qui est physicien, généticien et chimiste, est si préoccupé par la portée et les ramifications scientifiques de ses recherches qu'il oublie souvent qu'il traite avec des éléments mortels. Et le Tiberium - le plus mortel d'entre eux - pourrait être considéré la dernière passion de Mobius. Fasciné par ce mystérieux élément spatial qui peut détruire la vie ou l'aider, Mobius croit que Tiberium changera le monde. Salué comme un enfant prodige, Mobius est entré à l'université à l'âge de 11 ans et a reçu une éducation de gentleman à Vienne et Paris avant de suivre des études en sciences naturelles, physique, chimie et génétique. Il fut l'un des directeurs du Projet de Génome Humain. Suite à une controverse à propos du HGP à la fin des années 1980, il quitta ce projet pour poursuivre la recherche sur l'influence du Tibérium sur les gènes. Cette décision a mené la communauté scientifique à le condamner publiquement et à lui retiré son prix Nobel. Pour éviter une trop grande médiatisation de ses travaux, Mobius a été forcé de conduire ses recherches avec l'aide de donateurs privés - et protégé par son employeur principal, le GDI. Bien qu'il ait été officiellement banni par des groupes influents comme le "Global Science Consortium", Mobius est néanmoins considéré dans beaucoup de cercles comme une sorte de héros. Bien sûr, cela importe peu à Mobius, dont la fascination pour le Tiberium - et les mutations qu'il cause - consomme tout son temps.
Mobius est crédité de la découverte du Tibérium près du Tibre, à partir de laquelle l'élément a pris son nom (Kane affirme également avoir découvert Tibérium, et qu'il lui a donné le nom de l'empereur Tibère Drusus. Considérant que le Nod fut pionnier dans la récolte du Tibérium et son utilisation militaire, l'affirmation de Kane pourrait être vraie).
Au cours de la Première Guerre du Tibérium, il poursuit ses recherches, qui comprenait la mise en place d'un hôpital de campagne pour soigner les personnes qui ont contracté un empoisonnement au Tibérium. C'est là qu'il a réalisé l'effet désastreux du Tibérium sur les plantes et les êtres vivants, et a changé entièrement son approche, avertissant que le Tibérium était potentiellement la plus grande menace pour l'humanité. Cette découverte provoqua chez lui un effondrement mental et physique - il n'était plus le passionné qu'il était auparavent et il vieillit rapidement au cours des mois suivants.
